Souper-bénéfice de la Fondation médicale jean-Pierre Despins: au-delà des 100 000 $

Dans l’ordre habituel, on retrouve René Bérubé, président de la Fondation et Hugo Ouellet, président d’honneur du souper, en compagnie des passionnés invités, Claude Cardinal, Réal Deschênes, Francine Lafond, Jean-Yves Doucet et Yvon Cardinal.

(Saint-Léonard-d’Aston) La Fondation médicale Jean-Pierre Despins a souligné de belle façon ses 15 années d’existence avec un souper-bénéfice qui a rapporté pas moins de 100 235 dollars. Et son président René Bérubé a profité de l’occasion pour lancer un cri du cœur sur l’urgence d’ajouter du personnel médical au GMF de Saint-Léonard-d’Aston.


«Nous avons un besoin urgent de deux médecins et d’un troisième pour alléger la tâche des autres si nous ne voulons pas les perdre, le ministère de la Santé et des Services sociaux nous a mis au défi de trouver des candidats. Nous les avons trouvés», a-t-il fièrement indiqué. 

En effet, les derniers efforts de recrutement lors de divers salons laissent poindre à l’horizon l’embauche potentielle de quatre médecins si toutefois le CIUSSS donne le feu vert via son plan régional d’effectifs médicaux. Selon M. Bérubé, les futurs médecins se disent impressionnés par les équipements disponibles. 

Et si le tout devait se concrétiser, le personnel médical doublerait alors que présentement, les professionnels en place doivent prendre les bouchées doubles.

Dans son allocution, M. Bérubé a admis que l’année 2017 fut particulièrement éprouvante, ayant subi les effets du départ du Dr Lanoue en novembre 2016 et du décès en avril dernier du Dr Dumas, «un pionnier et un pilier des services de santé à Saint-Léonard d’Aston, sa place natale». 

«Les villages de moins de 10 000 habitants représentent 22 % de la population canadienne, mais ne sont desservis que par 10 % des médecins. Les médecins de campagne travaillent en petits groupes et doivent maîtriser un large éventail de compétences cliniques. Ils ont besoin de l’appui et de la reconnaissance du milieu. La Fondation médicale Jean-Pierre Despins a été créée en 2002 pour cette mission», a-t-il rappelé. 

«Depuis 15 ans, nous sommes à la recherche de médecins. C’est toute une aventure dans un milieu rural comme le nôtre. Être les premiers, innover, ce n’est pas toujours facile. Mais ces 15 ans de philanthropie nous ont conduits à être des modèles pour d’autres au Québec», renchérit M. Bérubé.

Selon lui, la philanthropie donne des résultats plus rapidement que le gouvernement et la Fondation en est la preuve. «Acheter des équipements à la fine pointe technologique et construire une coopérative de santé bien équipée avec une génératrice pour en assurer l’autonomie en évitant les ruptures de services médicaux lors de panne électrique, voilà notre réussite, sans compter nos interventions dans le milieu et auprès d’organismes communautaires», s’est-il plu à décrire. 

Cette année, quatre projets ont été réalisés. Outre la participation à deux salons de recrutement, il y a eu l’achat de lampe DEL pour faciliter le travail des médecins, l’acquisition d’une table d’examen extralarge pour le confort des patients ainsi que l’achat et l’installation d’un nouveau système téléphonique. 

Quant au souper-bénéfice qui permet de financer de telles améliorations, il se sera déroulé sous le thème des passionnés, et ce, dans plusieurs domaines. Si Jean-Yves Doucet représentait le côté sportif, le secteur de la musique avait pour ambassadeurs Réal Deschênes et Francine Lafond. Pour ce qui est du monde des affaires et de l’agriculture, Yvon et Claude Cardinal étaient en vedette. 

Le souper gastronomique 2017 avait lieu sous la présidence d’honneur de Paul Ouellet, qui fut représenté par son fils, Hugo Ouellet, de l’entreprise AOF Service alimentaire.