La pitoune a longtemps fait partie du décor bordant la rivière Saint-Maurice. Pendant presque un siècle, la rivière a en quelque sorte servi d'«autoroute» au transport des billes de bois, des forêts de la Haute-Mauricie jusqu'aux usines papetières entre La Tuque et Trois-Rivières.
La pitoune a longtemps fait partie du décor bordant la rivière Saint-Maurice. Pendant presque un siècle, la rivière a en quelque sorte servi d'«autoroute» au transport des billes de bois, des forêts de la Haute-Mauricie jusqu'aux usines papetières entre La Tuque et Trois-Rivières. Dans les années 1980, des mouvements environnementalistes ont commencé à réclamer la dépollution de la rivière et l'arrêt du flottage. Ces pressions sociales, combinées à l'évolution des procédés industriels, ont mené à l'abandon du flottage du bois sur la rivière en 1995. Ce nettoyage a permis à la population de redécouvrir la rivière et aux acteurs régionaux de miser sur un nouveau créneau de développement récréotouristique. L'émergence de la Cité de l'énergie a notamment été favorisée par l'arrêt du flottage, et le rétablissement de la navigation de plaisance entre Grand-Mère et La Tuque compte maintenant parmi les richesses touristiques à valoriser.