La présence de moisissures et de radon testée dans les écoles

Les trois commissions scolaires de la région affirment que leurs bâtiments ne présentent pas de problématique de moisissures et que de nombreux efforts et investissements sont faits afin d'éviter les infiltrations d'eau pouvant détériorer la qualité de l'air dans les écoles.


À la Commission scolaire de Montréal, une cinquantaine d'établissements devront se soumettre à des tests de qualité de l'air à la suite de la fermeture d'une école, la semaine dernière, pour cause de moisissures. Dans la région, on affirme être très minutieux dans la prévention de ce genre de phénomène et ce, dans les trois commissions scolaires.»

Dans la dernière année, on a investi 3,5 millions $ pour la réfection de toitures, de fenestration et de parements extérieurs», illustre le directeur général de la Commission scolaire de l'Énergie, Denis Lemaire. «C'est directement en lien avec la prévention», dit-il.



L'an dernier, quatre écoles de cette commission scolaire ont fait l'objet de tests de la qualité de l'air, «car on avait décelé des infiltrations d'eau», dit-il.

En pareil cas, la qualité des matériaux aussi est testée à l'aide de ponctions afin d'assurer qu'aucune moisissure ne se soit installée.

En plus de ce type de prévention, les trois commissions scolaires s'apprêtent à tester aussi la présence de radon dans leur parc immobilier respectif.

Des dosimètres calibrés pour détecter la présence de radon seront prochainement installés dans la plupart des bâtiments des trois commissions scolaires. Ils seront analysés en laboratoire.



Cette opération, qui devra être faite dans toutes les écoles primaires et secondaires du Québec d'ici 2014 est une initiative du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. C'est que Santé Canada a récemment révisé à la baisse les concentrations acceptables de radon dans l'air ambiant des immeubles. Les écoles seront donc testées afin d'assurer qu'elles répondent aux nouvelles normes.

Le radon est une gaz d'origine naturel provenant de la dégradation de l'uranium présent naturellement dans certaines formations géologiques.

Ce gaz, qui peut pénétrer par des fissures du sous-sol, représente un risque pour la santé lorsqu'une personne y est exposée de façon continue à des concentrations élevées dans des bâtiments pendant des décennies.