M. Rheault est un bénévole qui a pris sur lui de visiter de nombreuses victimes de la pyrrhotite, l'été dernier, afin de vérifier la nature de l'aide dont elles avaient besoin et de convaincre ensuite la Ville de faire quelque chose pour les aider.
Il sent maintenant que la Ville, ÉCOF et MultiBoulot «ne semblent pas vouloir collaborer avec la Coalition.»
«Ça me fait de la peine, après tant d'efforts déployés», dit-il. «Je sens que tout se discute en catimini sans que j'en fasse partie», déplore-t-il.
La Coalition avait pourtant clairement indiqué à la Ville qu'elle «désirait être présente lors des événements visant à médiatiser cette aide», signale le porte-parole de la Coalition, Yvon Boivin dans une lettre envoyée aux médias, hier.
C'est que la Ville et ses deux organismes collaborateurs ont annoncé aux médias par voie de communiqué, hier, le lancement du Centre de coordination sans en aviser ni la Coalition, ni M. Rheault, toujours désireux d'offrir leur collaboration malgré tout.
Le responsable des communications dans ce dossier pour la Ville, André Verrette, explique que la Coalition était déjà au courant de tout ce qui allait être annoncé hier puisqu'elle a pris part à une réunion à ce sujet il y a quelques jours.
M. Verrette ajoute qu'il s'agissait là d'une annonce purement municipale et qu'il n'était donc pas indispensable d'inviter la Coalition à un point de presse. Quand à M. Rheault, dit-il, les situations dont il a fait part à la Ville ont pu être confirmées à la suite de démarches des inspecteurs. La Ville a donc jugé bon de prendre en main ce dossier entièrement.
Furieuse, la Coalition se demande si cette façon de faire n'est pas «une commande des autorités politiques de la Ville pour se faire de la propagande politique sur le dos des victimes.»
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