«Les essais de la semaine dernière ont commandé des travaux supplémentaires sur certains équipements», explique Marie-Hélène Deveault, porte-parole d'Hydro-Québec.
«Donc, on va reprendre les procédures de redémarrage à la fin de la semaine et un retour est prévu sur le réseau autour du 14 décembre», dit-elle.
La centrale est en arrêt planifié depuis le 23 août afin de procéder au remplacement de vannes pneumatiques.
Initialement, cet arrêt devait durer 70 jours et la centrale devait être remise en fonction au début de novembre.
À la date prévue, toutefois, le redémarrage a dû été repoussé à la fin de novembre.
«L'arrêt planifié de cette année comportait pas moins de 4000 activités à réaliser», explique Mme Deveault. «Et il y avait plusieurs inspections, comme on le fait à chaque arrêt planifié. Quand on fait des inspections, il y a aussi des travaux qui s'ajoutent aux activités déjà prévues. Donc, la coordination de tout ça fait en sorte qu'on doit revoir le calendrier. C'est ce qui a fait en sorte qu'on a eu les retards que l'on connaît en ce moment», dit-elle.
Mme Deveault assure qu'il ne s'agit de rien d'inhabituel. À chaque arrêt planifié, on a toujours composé avec différents aléas et ce n'est rien d'exceptionnel cette année», dit-elle.
On est toujours en attente, rappelons-le, d'une décision concernant l'avenir de Gentilly-2, décision qui devrait se prendre le printemps prochain, selon le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Clément Gignac.
Québec attend notamment un rapport d'Hydro-Québec qui déterminera en bonne partie s'il faut procéder à la réfection de la centrale ou s'il est préférable de la déclasser.
Cette analyse tiendra compte des travaux de réfection en cours à la centrale de Point Lepreau, au Nouveau-Brunswick. Le gouvernement attend aussi de pouvoir analyser un rapport qui sera déposé au début de la prochaine année par la Commission canadienne de sûreté nucléaire.
Si l'on se fie aux déclarations récentes de la ministre Julie Boulet, le gouvernement de Jean Charest est toujours intéressé à rénover la centrale.
Pendant ce temps, le Parti québécois, lui, réclame la fermeture de la centrale ainsi qu'un plan de diversification économique afin de remplacer les emplois.