Gentilly-2: «On y croit encore», assure la ministre Boulet

Le permis d'exploitation de la centrale nucléaire Gentilly-2 a été renouvelé pour cinq ans.

La ministre Julie Boulet estime qu'un plan de diversification économique pour convertir les emplois de la Mauricie et du Centre-du-Québec vers les énergies renouvelables «est un plan B. On n'est pas rendu au plan B», dit-elle.


Selon la ministre Boulet, le gouvernement Charest mise encore sur la réfection de Gentilly 2. «On y croit encore», dit-elle.

Jeudi, le député péquiste de Marie-Victorin, Bernard Drainville, a demandé en Chambre si un plan de diversification économique allait être élaboré pour la Mauricie et le Centre-du-Québec si le gouvernement décide de ne pas procéder à la réfection de la seule centrale nucléaire du Québec.



Le ministre des Ressources naturelles et de la Faune Clément Gignac a répondu que le gouvernement attend toujours d'obtenir les coûts engendrés par la centrale-soeur de Point Lepreau au Nouveau-Brunswick avant de prendre sa décision. Le gouvernement attend aussi un rapport de la Commission canadienne de sûreté nucléaire, rappelle-t-il, d'ici le début de 2012 «pour voir si les événements qui se sont produits au Japon auront un risque ici ou non», dit-il.

Le ministre a réitéré que la décision finale ne se prendrait qu'au printemps 2012.

Le député Drainville est alors revenu à la charge sur la question du plan de diversification économique, mais sans parvenir à obtenir une réponse claire à ce sujet de la part du ministre Gignac.

«Tant qu'on n'aura pas pris une décision, un plan de diversification, c'est un plan B», a fait valoir vendredi la ministre Boulet, en marge d'une conférence de presse à Shawinigan.

«Moi, je crois toujours aux retombées et aux emplois. On va voir ce que va donner la réfection de Point Lepreau. Après, il y aura une analyse en fonction de tous les éléments dont nous disposons», dit-elle.