Église St-James: la Ville fait une promesse d'achat conditionnelle

Une nouvelle étape a été franchie dans le processus d'acquisition de l'église Saint-James par la Ville de Trois-Rivières.

Une nouvelle étape a été franchie dans le processus d'acquisition de l'église Saint-James par la Ville de Trois-Rivières. Au Comité exécutif de la Ville, on a entériné lundi une promesse d'achat et de vente entre les deux parties.


L'offre comporte toutefois une condition de taille, celle que la Ville obtienne, au plus tard le 30 septembre 2011, une lettre d'accord de principe de la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, qui viendra assurer une subvention qui sera suffisante pour procéder à la restauration souhaitée de ce bâtiment.

Cette subvention, réclamée par la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières, demeure l'élément essentiel qui indiquera si oui ou non, la Ville fera l'acquisition de ce lieu. Notons que la réfection a été estimée à quelque 2,3 millions $ et que la demande de subvention au ministère de la Culture est de 1,7 million $.



À la Ville et à la Corporation de développement culturel, on attend des nouvelles de la part du ministère, même si aucune indication n'est donnée quant au moment où la demande sera traitée. «Au ministère, on nous dit que ça chemine. On attend une réponse et on espère avoir des nouvelles incessamment mais on n'a pas d'indication à quelle hauteur sera la subvention», note la directrice générale de la Corporation, Nancy Kukovica.

Dans la promesse entérinée hier, la Ville promet d'acquérir l'église auprès du vendeur nommé The Rector of the Parsonage or Rectory and Parish Church of Three Rivers, pour la somme minimale d'un dollar. L'achat comprend la chapelle, que l'on connaît sous le nom d'église Saint-James, de même que le presbytère et la salle paroissiale.

Si l'entente se conclut, la Corporation de développement culturel entend procéder aux travaux de restauration et opérer l'église de manière à y permettre la tenue d'événements culturels. On parle ici de prestations de petits ensembles classique ou de concerts d'art lyrique, de musique sacrée ou simplement piano-voix, donne-t-on en exemples. Au presbytère et à la salle paroissiale, on prévoit y créer des résidences d'artistes.

«Nous, on espère avoir des nouvelles avant le 30 septembre. Idéalement, si tout va rondement, on pourrait être en opération à l'été 2012, et bénéficier de l'achalandage touristique. On y travaille depuis un an et demi et on est prêt. S'il faut décaler le projet de quelque semaines, le projet ne sera pas mis en péril pour autant. La Ville ne pourra toutefois pas attendre indéfiniment. Il y a des interventions à faire et il va falloir les faire», explique Mme Kukovica.