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L'an dernier déjà, le sanctuaire avait terminé l'année avec un manque à gagner. «Nous étions dans un déficit d'un peu plus de 60 000 $. Nous comptions l'année passée sur un certain héritage que l'on devait recevoir pour éliminer le déficit et quelques dettes que nous avions, mais ce n'est pas rentré», explique le père Yoland Ouellet, vice-recteur du sanctuaire.
Il ne faudra donc pas s'offusquer de voir le sanctuaire recourir davantage à des commandites, indique le père Ouellet. Déjà, certains événements trouvent ainsi une partie de leur financement. C'est le cas du Festival de l'Assomption et de Noël en lumière. L'aménagement floral bénéficie aussi du soutien de commanditaires.
C'est que tous ces événements «coûtent cher et les gens n'ont pas augmenté leurs dons dans la quête. Donc il faudra chercher un peu plus de commanditaires, mais il ne faudra pas qu'ils soient choqués de voir apparaître sur les écrans des remerciements à différents organismes ou commerces du milieu», indique le père Ouellet.
Le sanctuaire, comme d'autres lieux de dévotion, vit essentiellement de trois sources de revenus; les dons, la vente de lampions et les quêtes.
«On compte sur une certaine Providence annuelle. C'est-à-dire de gros dons, explique le père Ouellet. Un sanctuaire vit d'abord avec des dons de particuliers. Cette année, ce n'est pas nécessairement une bonne année de ce côté-là. On espère que, d'ici décembre, quelque chose va nous arriver. C'est comme cela que l'on peut terminer l'année avec un certain équilibre de notre budget.»
Depuis un an, explique le père Yoland Ouellet, on a remarqué que les montants laissés lors des quêtes se faisaient aussi moins importants. Ceux-ci ont également été moindres durant le Festival de l'Assomption, et cela, même si l'achalandage n'a pas connu de diminution durant cette période.
De même, la présentation du Festival de l'Assomption a entraîné des coûts plus importants pour le sanctuaire cette année. «Les budgets de cette année ont presque doublé», indique Yoland Ouellet. Ces dépenses sont entre autres reliées aux frais engendrés par l'accueil des groupes de gospel et à la location d'équipement technique.
Dernière en ligne, la tempête Irene a amené des dépenses supplémentaires à Notre-Dame-du-Cap. «L'ouragan nous a fait des bris importants, des arbres évidemment ont été brisés. Il y a eu une semaine de grand ménage. Ça, ça coûte très, très cher», explique Yoland Ouellet. De plus, des infiltrations d'eau ont aussi été consécutives au passage d'Irene.
Cet automne, le sanctuaire se tournera donc vers une structure de financement qui s'appuie encore davantage sur la communauté.
Ainsi, Notre-Dame-du-Cap ira sous peu de l'avant avec la mise en place des Amis du sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Si une société est déjà responsable de trouver du financement pour les jardins, les Amis du sanctuaire veilleront à la préservation des bâtiments et monuments du site. Avec la formule des «amis», le père Ouellet espère créer un plus grand sentiment d'appartenance envers le sanctuaire.
«Il y a une dimension culturelle que les gens peuvent soutenir. Il y a une dimension du patrimoine. C'est nos ancêtres qui nous ont légué le vieux sanctuaire qui aura bientôt 300 ans. On a un devoir, envers ce patrimoine, de l'entretenir aujourd'hui et pour demain», plaide le père Ouellet.