D'ailleurs, le premier magistrat était d'autant plus agacé de revenir sur une histoire où, à son avis, «il y a rien de nouveau» qu'il venait de participer à l'annonce d'une «bonne nouvelle» dans le secteur de l'aéronautique.
«On peut-tu arrêter de faire peur au monde et tourner la page?», a-t-il lancé sur un ton sans équivoque.
Selon lui, les Fêtes du 375e ont été un succès «grâce à ces gars-là». «Personne n'est venu me voir avec des preuves de malversation. Si cela avait été le cas, j'aurais été le premier à les condamner», a-t-il laissé savoir.
Une semaine après avoir été suspendus de leurs fonctions, Steve Dubé et Alain Lamarre avaient mis en demeure, en avril dernier, la Ville et la Corporation de l'Amphithéâtre de les réintégrer afin de mitiger les dommages déjà causés à leur réputation.
Le document juridique rappelait que s'il y a eu un problème méthodologique quant au processus de reddition de comptes envers Développement économique Canada, il n'a jamais été question de malversation, de falsification ou de détournement de fonds par le duo, leurs subalternes ou qui que ce soit.
Maintenant que leur réintégration fut autorisée par les administrateurs, le directeur général et son adjoint aux communications ont fait une sortie publique la semaine dernière pour plaider leur cause.
Et ils se disent confiants de voir les deux enquêtes encore en cours, soit celles de la vérificatrice générale de la Ville et de la Sûreté du Québec, les exonérer de tout blâme également.
«Travaillons pour l'un des plus beaux projets, celui de l'Amphithéâtre», a conclu le maire Lévesque.
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