Les étudiants de l'université aideront, dans différents aspects, les organisateurs des Jeux. Autant les sciences de l'activité physique, de l'éducation, de la gestion, en passant par la psychologie, la comptabilité et sept autres départements d'études apporteront leur expertise dans ce projet. Ces 12 départements sont ceux qui ont confirmé qu'ils participeront au carrefour, mais l'UQTR et le comité des Jeux espèrent que d'autres s'y ajouteront prochainement.

«Le carrefour est un partenariat à long terme entre l'Université du Québec à Trois-Rivières et l'organisation des Jeux du Québec. Il permet, à partir de leurs besoins, d'aller interpeller les départements et voir comment les étudiants et les professeurs peuvent s'impliquer pour apporter une contribution à l'organisation», explique la directrice des dossiers spéciaux de l'UQTR, Jeannine Routhier.

Le comité organisateur des Jeux du Québec a travaillé fort avec l'UQTR pour faire comprendre ce qu'il recherchait exactement. Il était important pour lui d'aller chercher le soutien d'un établissement d'envergue comme l'université.

«Ce qui est le plus intéressant pour nous, c'est la diversité de l'expérience et de l'expertise que nous retrouvons à l'UQTR. Plusieurs secteurs participeront aux projets et nous aideront à réaliser les Jeux. C'est un gros événement et nous n'avons pas vraiment cette variété d'expertises, mais quand on peut s'associer avec ces gens-là, c'est merveilleux. En bout de ligne, ce sont les jeunes qui seront gagnants», mentionne le directeur général des Jeux du Québec 2012, Yves Renaud.

Du côté de l'UQTR, le carrefour est un projet très intéressant sur le plan académique. Les étudiants retireront beaucoup de bénéfices de ce partenariat, notamment des stages, des projets d'intervention communautaire, des projets de fin d'études, du bénévolat et des emplois.

«C'est une chance pour l'étudiant d'avoir une expérience pratique liée à sa formation et une façon de se créer des réseaux de connaissance pour pouvoir entreprendre son travail par la suite. Pour nous, c'est l'occasion de mettre en lien la théorie et la pratique dans leur processus de formation», affirme madame Routhier.

Outre ces deux joueurs majeurs, d'autres organismes ont décidé d'appuyer le projet. C'est le cas de Québec en forme, Shawinigan en forme, Sports Québec, Forum Jeunesse Mauricie et de l'Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie.

C'est la première fois que les Jeux du Québec réalisent un partenariat du genre avec une université. L'expérience pourrait certainement être reprise dans le futur. «Quand je regarde le résultat que ça nous donne, j'ose espérer que les autres villes et autres régions pourront profiter soit de l'UQTR, qui aura une première expertise dans le projet, soit des universités dans leur coin. Il y a des choses qu'on va laisser aux Jeux par après qui pourront être utilisées, mais les gens voudront peut-être aller un pas plus loin. C'est ce qui est beau dans tout ça», confie Renaud.

Pour l'UQTR, le projet pourrait se poursuivre après les Jeux du Québec 2012. On laisse la porte grande ouverte pour continuer le carrefour avec une autre cause, un autre organisme ou des publics cibles différents. «Les projets du carrefour sont évolutifs et tout dépendra de la période et du partenariat avec les différents organismes», conclut Jeannine Routhier.