Le projet d'écocampus, entrepris en octobre dernier par les douze étudiants finissants du programme Sciences, Lettres et Arts, «entre dans la continuité du virage vert du Collège Laflèche», tel que souligné par Mario Landry, directeur général de l'établissement. Il prendra forme au cours des cinq prochaines années.
Ce nouvel espace vert vise à mettre en valeur l'ancien jardin des Ursulines et faire renaître une forêt dans la cour arrière de l'établissement. Le projet maintenant lancé, les finissants passent le flambeau aux prochaines cohortes pour assurer sa pérennité.
Campus certifié vert, mais...
Même si le Collège Laflèche était déjà qualifié de «campus vert» grâce à ses initiatives de développement durable à l'intérieur de ses bâtiments, les jeunes étudiants n'avaient pas l'impression que les terrains extérieurs de l'établissement faisaient honneur à cette mention.
«Quand on voit des morceaux de bitume laissés à l'abandon et des déchets dans le gazon, ce sont de petites choses, mais visuellement, pour quelqu'un qui arrive ici, il ne peut pas savoir qu'on est certifié vert», explique Laurence Bellerive, une des membres du projet.
Les étudiants se sont alors affairés à élaborer un plan d'aménagement écologique.
«Au départ, nous avions un budget de 0 $ et nous sommes partis à la recherche de commanditaires, indique l'étudiante Erika Dejeufosse. Nous avons recueilli 3800 $ en don et 4000 $ en services reçus gratuitement par des compagnies de la région qui nous sont venues en aide», notamment pour évaluer l'état de santé des arbres déjà présents sur le campus.
Le groupe de finissants a également reçu une bourse de 500 $ en remportant le premier prix régional du concours québécois en entrepreneuriat dans la catégorie collectif collégial. La finale nationale, à laquelle le projet est admissible, aura lieu le 16 juin prochain à Québec.
Par ailleurs, le Collège Laflèche comprend maintenant un «Coin écolo», où des bacs ont été mis à la disposition des étudiants pour recycler des objets tels que des appareils photo, des téléphones cellulaires, des lecteurs Mp3 et des cartouches d'encre, entre autres choses.
Cette initiative a été inspirée d'un projet instauré au Collège Dawson à Montréal, qui a servi de modèle pour l'élaboration de l'écocampus du Collège Laflèche.