Aussant se brûle les doigts sur Twitter

Jean-Martin Aussant

Comme c'est le cas dans la vie de tous les jours des candidats et des électeurs, les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook prendront beaucoup de place dans la présente campagne électorale fédérale. Certains l'ont d'ailleurs déjà appris à leurs dépens.


Conscients que ces outils constituent des moyens efficaces pour rejoindre les électeurs, notamment les jeunes, de nombreux candidats utiliseront Twitter et Facebook pour faire passer leur message.

Ce phénomène n'épargnera pas la région, plusieurs candidats ayant déjà des profils actifs sur ces réseaux sociaux et ayant confié vouloir s'en servir.

Les observateurs et les partisans seront également nombreux à réagir aux déclarations des candidats et à commenter le déroulement de la campagne sur ces réseaux.

Le député de Nicolet-Yamaska à l'Assemblée nationale, le péquiste Jean-Martin Aussant, s'est notamment commis sur Twitter au cours de la journée de samedi lorsque les élections ont été officiellement déclenchées. Très rapidement, son commentaire a été repris par d'autres utilisateurs et a entraîné de nombreuses réactions.

«Si qui que ce soit s'apprête à voter pour les conservateurs, sachez qu'il existe de la médication», a-t-il écrit. Depuis, ce message a été retiré de la page du député mais reste présent sur celle des nombreux utilisateurs qui l'ont repris.

Joint au téléphone à son domicile de Québec, le député péquiste a tenu à nuancer ses propos. «J'ai mal formulé mon message. J'ai employé le mot médication, mais c'est le mot remède que j'aurais dû utiliser. Je voulais dire que le remède à un gouvernement majoritaire conservateur était d'élire le plus de députés bloquistes possible. Si j'ai offusqué qui que ce soit, je m'en excuse», a-t-il mentionné.

Le député a reconnu que cet incident constitue un exemple de la rapidité à laquelle une information peut circuler sur les réseaux sociaux.