«Vous n'ignorez pas que la Ville de Trois-Rivières a un devoir de protection de la santé et de la sécurité envers sa population», avait déjà prévenu la procureure de l'entreprise, Me Odette Nadon, dans sa missive du 22 mars dernier.
À la Ville, on affirme que la structure, ébranlée récemment par le feu et le poids de la neige, ne peut s'écrouler, selon les analyses. Et, en ce sens, le porte-parole Yvan Toutant précise qu'aucun ingénieur n'est venu démontrer le contraire, c'est-à-dire, comme quoi le bâtiment serait vraiment dangereux et pourrait s'effondrer à tout moment.
«Mais le propriétaire n'ayant pas joué le rôle qui lui revient, soit de protéger la bâtisse, cela a affecté certaines choses», a admis l'agent d'information munici- pal.
La Ville attend donc la suite des choses devant la Cour supérieure alors que le propriétaire tente de lui forcer la main pour obtenir le fameux permis.
«Mais on est toujours ouvert si M. Martinez propose quelque chose de logique au niveau de la décontamination et des taxes à payer», a conclu M. Toutant.