Même si seulement 100 à 125 des 9500 membres de l'AGÉUQTR étaient présents à l'occasion de l'assemblée générale spéciale tenue le 17 mars, la décision de tenir une journée de grève le 31 mars a été prise en conformité avec les statuts et règlements de l'association, a confirmé hier l'AGÉ.
Il fallait en effet 60 personnes pour qu'il y ait quorum.
La convocation de cette réunion provenait d'une étudiante de l'UQTR qui avait amassé les 100 signatures requises pour tenir une assemblée spéciale, tel que prévu aux règlements.
L'affichage pour annoncer la tenue de l'assemblée s'est lui aussi fait dans les normes, c'est-à-dire trois jours avant la rencontre.
Ce n'est pas la première fois qu'une réunion de l'AGÉ n'attire qu'une centaine d'étudiants.
Toutefois, il est arrivé des enjeux qui ont suscité davantage l'intérêt et qui ont regroupé jusqu'à 800 personnes aux rencontres de l'AGÉ.
Le dernier de ces événements était la grève des professeurs.
Claudia Berthiaume, la secrétaire générale de l'AGÉ, explique que si des étudiants veulent contester la décision de tenir une journée de grève, ils doivent recueillir 100 signatures d'étudiants membres de l'AGÉUQTR avec leur code permanent et lui déposer le tout trois jours ouvrables avant la tenue de la grève prévue jeudi prochain.
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