Il balaie d'ailleurs du revers de la main les critiques voulant que le Parti québécois ait déjà appuyé l'implantation du nucléaire au Québec.
«Je sais que Jacques Parizeau y tenait beaucoup dans les années 70. Les gens évoluent, la société aussi et nous ne sommes plus dans les années 70», lance-t-il.
Jean-Martin Aussant soutient que ses arguments pour soutenir cette prise de position sont davantage d'ordre environnementaux et économiques.
«On sait bien que Gentilly-2 n'explosera pas demain matin, mais on ne peut pas non plus dire que le risque est nul. Alors tant qu'à investir des milliards, pourquoi ne pas créer des emplois dans d'autres formes d'énergies et du même coup ne pas s'imposer la gestion des déchets nucléaires, bref s'éviter ce risque même s'il est minime», ajoute le député.
Selon lui, investir dans les énergies éolienne et solaire, comme les projets de REC Silicon qui sont pour le moment sur la glace mais devraient se développer dans le parc industriel de Bécancour au cours des prochaines années, est un meilleur choix et permettrait du même coup de garder tous ces emplois dans la région.