Sébastien Bois, porte-parole des Centriquois et Mauriciens pour le déclassement nucléaire, a expliqué que les manifestants réclamaient l'arrêt immédiat des activités à la centrale Gentilly-2, une politique énergétique viable et acceptable et un moratoire sur l'exploitation du gaz de schiste.
«Le Parti libéral parle de création de richesse alors que dans les faits, il dilapide nos fonds publics, comme les 2 milliards nécessaires à la réfection de Gentilly-2.»
M. Bois a profité de l'occasion pour rappeler que Jean Charest avait déjà promis de mettre un frein à l'aventure nucléaire de Robert Bourassa.
Ce à quoi le premier ministre a répliqué hier, à la sortie du colloque, qu'il existe une centrale et qu'il en coûterait aussi cher de la fermer que de la maintenir ouverte. Par conséquent, la centrale de Gentilly sera remise à niveau. «Mais, on n'a pas de plan pour en développer davantage. On maintient ce qu'on a», a-t-il déclaré.
Serge Fortier, porte-parole du Comité interrégional sur le gaz de schiste, était également présent devant le centre des congrès.
Il s'est montré peu impressionné par un article récent portant sur les analyses des eaux de fracturation provenant de puits d'exploration du gaz de schiste, acheminées à l'usine de traitement des eaux usées de Trois-Rivières et dans lesquelles auraient survécu des truites pendant 10 jours.
«On ne sait pas combien de temps les truites sont restées dans ces eaux et si elles ont accumulé des matières cancérigènes dans leur organisme. Il n'y a rien de convainquant là-dedans.»
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