C'est la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, responsable de la Mauricie, Julie Boulet, qui en a fait l'annonce par voie de communiqué, au nom de sa collègue et ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau.

La ministre Boulet se dit convaincue que le secteur forestier demeure un vecteur économique important en Mauricie. «Il fournit plus de 86 000 emplois directs et génère des retombées économiques d'au moins 19 milliards $ au Québec. Ce n'est pas rien.»

La ministre ajoute qu'il est primordial de sensibiliser les jeunes et les moins jeunes aux défis stimulants qu'offre ce secteur et de les encourager à y faire car- rière.

Elle soutient même que le Québec «entre dans l'ère d'un tout nouveau régime forestier.»

Du côté de l'Association forestière de la Vallée du Saint-Maurice, son directeur, René Charest, a précisé que cette subvention, renouvelable pour trois ans permettra la mise sur pied de plusieurs activités.

«Nous aurons trois volets: les activités éducatives forestières en milieu scolaire aux niveaux primaire et secondaire, des activités de transfert de connaissances pour les partenaires du milieu forestier - les utilisateurs, le milieu municipal, les chasseurs et les pêcheurs - et des activités de sensibilisation du grand public, comme des visites en forêts, afin de constater comment les activités de récolte et d'aménagement sont faites, et même des visites en usine.»

Ces activités auront lieu partout en Mauricie.

Les écoles peuvent faire appel gracieusement à l'association pour animer des ateliers en classe. Des programmes spécifiques existent pour tous les niveaux.

M. Charest fait par ailleurs remarquer que ce type de programme est historique et qu'il prend sa source dans la Commission Coulombe qui a reconnu le travail d'éducation, de sensibilisation et de formation qu'effectuent les 12 associations forestières du Québec.