Selon la députée de Laviolette, le virage vers les sciences et les technologies est incontournable, d'où l'importance, a-t-elle insisté, d'encourager un organisme qui remplit parfaitement son rôle en faisant la promotion de cette culture porteuse d'avenir.
Les décideurs et gestionnaires de demain ont présentement 6, 12 ou 18 ans, mais surtout, ils ont une soif d'apprendre et de comprendre. Ce sont plus de 12 000 jeunes que le CLS de la Mauricie, Centre-du-Québec réussit à rejoindre annuellement.
Ils participent aux camps Les Débrouillards ou Génitrucs, aux défis Génie inventif ou Apprentis génie, sans oublier à la très populaire Expo-Sciences, ainsi qu'aux différentes activités organisées en partenariat avec les commissions scolaires, les écoles privées et enfin, avec la collaboration du Centre de démonstration en sciences, à l'intérieur des murs du Collège Laflèche.
La directrice générale du Conseil du loisir scientifique de la Mauricie, Centre-du-Québec, Nancy Mignault, trace d'ailleurs un excellent bilan de santé de son organisme.
«Mais il faut travailler fort pour développer de nouvelles thématiques», précise la coordonnatrice de projets avant de mentionner que le public visé par le CLS change habituellement aux cinq ans.
En plus de bénéficier du soutien financier du gouvernement, le Conseil du loisir scientifique de la Mauricie, Centre-du-Québec a reçu les éloges de la députée de Trois-Rivières, Danielle Saint-Amand, de son collègue dans Maskinongé, Jean-Paul Diamond, et finalement de Ghislain Bourque, recteur à l'Université du Québec à Trois-Rivières où se déroulent, douze mois par année, les activités du CLS.
«Nous accueillons dans nos programmes de formation et de recherche des étudiants qui ont ce qu'on appelle la bosse des sciences. Or, il est rare qu'on découvre cette bosse-là à 20 ans. Pour la très grande majorité, le déclic se fait bien avant. Ce qui m'incline à penser que l'UQTR a le mandat de conforter des vocations scientifiques que d'autres ont suscité avant tout», a commenté M. Bourque en rendant hommage au rôle joué par le Conseil du loisir scientifique auprès des enfants qui, à chaque été, envahissent les locaux du pavillon Michel-Sarrazin pour la tenue du camp estival.
Visiblement fière du travail accompli, Mme Mignault a également tenu à souligner le rôle joué par les élus et le recteur dans la mission du CLS de la Mauricie, Centre-du-Québec.
«Ces gens-là nous supportent financièrement et moralement. Ils viennent voir ce qu'on fait sur le terrain», a-t-elle dit avant de partager les honneurs reçus avec le reste de son équipe. Accordée pour une durée de trois ans, la subvention de 363 305 $ est le coup de pouce nécessaire, a ajouté la directrice générale, pour assurer la stabilité et l'avenir du Conseil régional du loisir scientifique.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/V57FMSAZQJGO5FMBXRAGRF6M5Q.jpg)