Mission accomplie pour les Nuits polaires

Le chocolat chaud était très populaire cette fin de semaine aux Nuits polaires.

Les Nuits polaires portaient particulièrement bien leur nom cette année. Bien que les températures enregistrées ce week-end aient été des plus froides, les organisateurs pensent avoir enregistré une hausse de la fréquentation.


Futé, ce toutou qui avait chaussé ses fourrures avant de se pointer le museau dehors.

Si, hier après-midi, l'événement a souffert d'un achalandage diminué par le froid très intense, le président des Nuits polaires, Mathieu Lahaye, croit que, somme toute, il sera possible «d'annoncer une légère augmentation de l'achalandage par rapport à l'année passée».

Au terme de cette cinquième édition, M. Lahaye considère que l'événement est maintenant entré dans la force de l'âge. Après un déménagement du parc portuaire au parc Champlain l'an dernier et fort d'un nouveau logo cette année, l'événement est, sous cette forme plus finie, appelé à se développer davantage, croit M. Lahaye.



«On est encore un jeune événement et on travaille fort, mais je pense que cette année on a vraiment trouvé la formule gagnante qui va faire en sorte que ça va pouvoir prospérer dans les prochaines années», souligne le président des Nuits polaires.

Ainsi, alors qu'auparavant c'était les organisateurs qui devaient approcher les commerçants du centre-ville, cette année c'est le comité organisateur qui a été approché par des commerçants. Pour Mathieu Lahaye, il s'agit là d'une petite «consécration».

Au nombre des succès de cette année, le président cite le feu d'artifice de vendredi soir qui «a vraiment bien lancé l'événement» et le spectacle des Planet Smashers samedi soir. «Pour les Planet Smashers, on ne s'attendait pas à avoir autant de gens. [...] La rue des Forges était vraiment remplie et nous en étions super contents.»

Il est vrai que les organisateurs ont pensé leur événement de sorte qu'il en soit un hivernal. Maintenant sis au parc Champlain, le site des Nuits polaires est à la fois protégé du vent du fleuve et plus près des commerces. Ainsi, «tous nos objectifs sont atteints», explique le président des Nuits polaires. «On veut faire bouger le centre-ville en hiver, une période creuse dans l'économie locale», ajoute-t-il.



Présenter un événement de cette envergure alors que le mercure avoisine les -20o Celsius, n'est pas sans présenter son lot de défis. Par exemple, les organisateurs doivent chauffer la scène, ce qui entraîne des coûts supplémentaires. «Techniquement, c'est un peu plus complexe qu'un événement que l'on pourrait faire l'été, mais on travaille avec de très bonnes équipes qui font une job super», indique Mathieu Lahaye.

Les données officielles de fréquentation seront connues mercredi alors que les organisateurs présenteront leur bilan chiffré.

Braver le froid

Bien que le thermomètre indiquait quelque -20o Celsius, en après-midi hier, Michel Boisvert était bien résolu à «prendre l'air». Habillé de pied en cap, le Shawiniganais ne semblait pas trop se plaindre du froid.

La petite Victoriane, 3 ans, ne semblait pas non plus souffrir de la température. Habillée d'un épais manteau, la très jeune Trifluvienne semblait d'ailleurs bien plus occupée à examiner les jeux autour d'elle qu'à se plaindre du froid.

Quant à Annie Saint-Hilaire de Trois-Rivières, elle avouait volontiers avoir chaussé ses bottes et enfilé son duvet pour accompagner ses enfants au parc Champlain. «On vient prendre l'air, mais c'est pour les enfants d'abord que l'on brave le froid.»