Dans la nuit de dimanche à lundi vers 4 h, il aurait en effet cassé une vitre de l'hôtel de ville afin de s'introduire dans le bureau du greffier et s'emparer d'une tour à ordinateur, d'un écran et d'un ordinateur portable.

Or, il a été arrêté dans les instants suivants par les policiers de Trois-Rivières à la suite d'une courte chasse à l'homme. Ces derniers se trouvaient justement dans le secteur et n'ont pas tardé à le repérer au centre-ville.

Tel que l'a expliqué Yvan Toutant, porte-parole de la Ville de Trois-Rivières, le matériel, qui est en bon état, sera éventuellement récupéré lorsque les policiers auront terminé leur enquête.

Cet incident a cependant permis de mettre en lumière une problématique dans le système d'alarme de l'hôtel de ville qui ne s'est pas déclenché lors de l'effraction.

«Nous sommes présentement en train de vérifier ce qui s'est passé précisément. Nous allons nous assurer que cela ne se reproduise plus, et ce, dans les plus brefs délais», a-t-il ajouté.

Vague de vols par effraction dans des restaurants

D'autres accusations pourraient être portées au cours des prochains jours contre Bergeron en lien avec cinq vols par effraction commis plus tôt au cours de cette même nuit, soit entre 1 h 45 et 3 h 30.

Cinq restaurants de Trois-Rivières ont en effet été la cible de voleurs, soit les restaurants Saint-Hubert, Mikes et Vieux Duluth sur le boulevard des Forges de même que les restaurants Maman Fournier et Vincenzo sur la boulevard Thibeau dans le secteur de Cap-de-la-Madeleine. Une enquête policière est menée à ce sujet.

Lors de la comparution de Bergeron, le procureur aux poursuites criminelles et pénales s'est objecté à sa remise en liberté. L'enquête sur détention a été fixée pro forma à mercredi.