Évidemment, l'exercice en sera un symbolique, explique le président du comité, Brian Barton.
«En coupant les dépenses militaires, on se retrouverait avec un milliard de dollars disponibles qui pourraient être dépensés ailleurs. Nous souhaitons savoir comme les gens de chez nous pourraient bénéficier de cet argent, comment on pourrait s'en servir pour rendre le monde meilleur», explique-t-il.
À ce jour, une vingtaine d'organismes communautaires et d'associations ont signifié qu'ils seraient présents et comptent déposer un mémoire lors de cette journée, où la population est aussi invitée à participer.
«C'est évident qu'on veut que les gens viennent entendre ces idées, et qu'ils nous communiquent aussi leurs idées à eux. Ça ne peut qu'être bénéfique pour tout le monde», croit M. Barton.
Trois commissaires recevront alors les mémoires et entendront les présentations, pour ensuite encourager une petite discussion avec les intervenants. Yves Rocheleau et Liette Moreau accompagneront Brian Barton à la table des commissaires.
Les mémoires présentés seront par la suite compilés et synthétisés en vue d'être présentés à la fin du mois de novembre à Montréal, à l'occasion d'un forum contre la militarisation, explique Brian Barton.
Les organismes, associations et citoyens, pourront donc déposer leurs mémoires le 6 octobre entre 13 h et 17 h à l'église Sainte-Cécile et venir entendre les présentations des autres organismes invités.
Deux conférenciers participeront également à l'activité, soit le journaliste du Devoir Alec Castonguay et Raymond Legault du collectif Échec à la guerre.
La chanteuse Fabiola Toupin sera également du nombre, ainsi que certains poètes qui viendront réciter des oeuvres dans le cadre du Festival international de la poésie.
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