Le résultat du vote qui a débuté hier ne sera cependant connu que le 10 mai, soit une fois que les travailleurs de toutes les usines du Québec appartenant à ce géant du papier se seront prononcés sur le contenu de cette entente.
Selon le représentant national du SCEP, Claude Gagnon, une double majorité est d'ailleurs nécessaire afin que l'entente soit entérinée.
«On a une entente entre les différentes unités syndicales afin d'avoir un vote compilé. Et pour avoir ce vote compilé, ça nous prend la majorité des membres votants et la majorité des sections locales», explique le représentant syndical.
Tout comme dans les jours qui ont suivi l'annonce qu'une entente de principe avait été conclue, le représentant n'a pas voulu dévoiler les détails de cette dernière.
Il est cependant connu que les travailleurs devront faire des concessions salariales. Mais l'entente de principe contient cependant des dispositions permettant d'affirmer que le régime de retraite des employés sera sauvé.
Les 150 travailleurs de l'usine Laurentide affiliés à la CSN se sont quant à eux déjà prononcés en faveur de l'entente qui avait été négociée par leurs représentants et l'entreprise.
L'acceptation de cette entente de principe par les travailleurs est primordiale pour que les dirigeants de la papetière puissent mettre sur pied un plan pour relancer cette dernière.
Rappelons qu'AbitibiBowater se trouve sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers depuis environ un an.
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