L'absence d'au moins un député péquiste (Me Bertrand Saint-Arnaud, porte-parole en matière de Sécurité publique) retenu en Europe par le nuage de cendre du volcan islandais, retarderait en effet la procédure.
«Mais dès demain matin, (ce matin) je vais avoir une rencontre avec la députée Véronique Hivon qui est aussi avocate. Je vais aussi voir Bertrand Saint-Arnaud si un avion me le dépose demain (aujourd'hui) et je vais me baser sur leur jugement. J'ai aussi parlé avec mon leader (Stéphane Bédard). Maintenant que tout est sorti dans les médias (Le Nouvelliste, Le Soleil, radio et télévision) je me suis dit que dès mardi, je pourrais le faire. Il y aura sûrement un lien avec une question en chambre, le ministre doit maintenant s'y attendre. Mais il manque un élément important qui est Bertrand Saint-Arnaud. Je ne veux pas que ça tombe entre deux chaises.»
Mme Champagne se dit même prête à chercher des alliés du côté de la députée adéquiste Sylvie Roy, (ex-trifluvienne) et du cochef du parti Québec solidaire, Amir Khadir.
«Je ne peux jouer sur tous les tableaux. Je vais intervenir à l'Assemblée nationale auprès des ministres Jacques Dupuis de la Sécurité publique et Kathleen Weil de la Justice, pendant que les frères Dupont poursuivent leurs recherches dans les archives de la Sécurité publique de Trois-Rivières. J'aurais voulu que ce soit demain matin (aujourd'hui) et je n'ai pas encore lancé la serviette. Si on vient à bout de se voir tout le monde, je pourrai peut-être poser la question en après-midi. J'ai du monde qui travaille là-dessus», a-t-elle assuré.
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