Des textes écrits par les journalistes François Houde, Isabelle Légaré et Martin Francoeur ont en effet été sélectionnés par un jury composé de plusieurs spécialistes des communications et de la langue. C'est le texte de François Houde intitulé Tapiskwan Sipi, dans lequel le journaliste fait un compte-rendu du spectacle présenté pour souligner le 375e anniversaire de Trois-Rivières, qui a mérité le premier prix.
Le deuxième a quant à lui été décerné à Isabelle Légaré pour son texte intitulé Jessyka Marchand tandis qu'une mention d'honneur a été attribuée à Martin Francoeur pour son texte Vingt-sept minutes de bonheur. Nouveauté cette année, ces prix portent désormais le nom de Michelle Roy, une journaliste et écrivaine qui a fait l'essentiel de sa carrière à Trois-Rivières.
«C'est très intimidant. Il y a une part de responsabilité à recevoir un prix comme celui-là. Ça va au-delà de vouloir bien écrire. Mais je suis tout de même très fier, d'autant plus que le prix est décerné par la Société Saint-Jean-Baptiste, une organisation très sérieuse», a confié François Houde.
Le prix qu'a reçu ce dernier est assorti d'une bourse de 500 $. Celui qui a été décerné à Isabelle Légaré est quant à lui accompagné d'un montant de 250 $.
Le but de ce concours était de souligner le travail des journalistes qui manient la langue avec brio et respectent tous les codes.
«Pour bon nombre de lecteurs, les journalistes des médias écrits sont des modèles. Et même si parfois les journalistes refusent de jouer ce rôle et préfèrent se percevoir comme le miroir ou l'écho de leurs lecteurs, ils n'ont pas le choix. Qu'ils le veuillent ou non, leur influence sur la qualité de la langue est énorme», a mentionné la responsable du concours, Marie-Andrée Denis.
Ces prix ont été décernés lors d'un 5 à 7 qui a eu lieu hier. La remise des prix aux lauréats a été suivie par une discussion entre les membres d'un panel et une quarantaine de personnes sur la place qu'occupe la langue française dans l'industrie des logiciels informatiques.
Ledit panel était composé de Rachid Mégraoui, spécialiste en technologie de l'information à l'Office québécois de la langue française; de Gaétan Bouchard, propriétaire d'Omnimédia et enseignant au Cégep de Trois-Rivières, et d'Alain Martel, propriétaire d'Aide Informatique.