Le jeune individu, sans passé judiciaire, aurait agi ainsi afin d'être conduit au Centre de détention de Trois-Rivières pour y livrer de petits paquets de cannabis, de marijuana et de métamphétamines, qu'il aurait dissimulé dans son rectum.

Or, lorsque des enquêteurs de la police de Trois-Rivières l'ont interrogé avant de le faire comparaître, il aurait mentionné les vrais motifs de son comportement.

On aurait réussi à lui faire évacuer deux paquets et un autre aurait été relâché au centre de détention lors d'une fouille. Des stupéfiants auraient aussi été trouvés dans les semelles de ses chaussures.

En reprenant sa liberté, Philippe Parr Bérubé devra demeurer chez lui à Victoriaville et y être présent entre 20 h et 6 h. Il ne pourra fréquenter les bars et devra se tenir loin de toutes personnes dont il sait qu'ils sont reliés au trafic de stupéfiants.

On lui a aussi interdit de consommer de l'alcool. Enfin, il ne pourra posséder d'armes ou de barres de fer comme celle qu'il aurait utilisée pour briser les fenêtres latérales et les gyrophares de véhicules de police.

Son retour devant le tribunal est prévu pour le 25 février.