L'entreprise du sénateur Paul J. Massicotte soutient que le dernier geste unilatéral posé par le gouvernement le 2 octobre dernier, alors que le ministre Raymond Bachand a indiqué que Québec n'allait pas investir un sou de plus pour soutenir l'industrie des courses de chevaux, a compromis la viabilité du plan de restructuration proposé par l'entreprise. Cette dernière n'avait donc eu d'autre choix que de cesser des activités de pari-mutuel et de courses de chevaux.
Rappelons cependant que l'ultime plan de restructuration n'impliquait pas la reprise des courses à l'hippodrome de Trois-Rivières. Le bâtiment et les installations situés sur le boulevard Des Forges sont d'ailleurs présentement en vente au coût de 10 millions de dollars.
«Les procédures qui vont être entreprises seront des poursuites en dommages et intérêts. Nous sommes présentement en train d'évaluer les pertes qui ont été encourues, parce qu'il y a eu des pertes de profit là-dedans», a expliqué le porte-parole d'Attractions hippiques, Robert Lupien.
L'entreprise qui a géré les activités de l'industrie des courses de chevaux au cours des dernières années estime que le gouvernement n'a pas agi de manière raisonnable et en accord avec les attentes légitimes des parties lors de la renégociation des ententes originales.
Attractions hippiques ajoute que certaines conditions de ces ententes étaient devenues impossible à respecter en raison entre autres d'un manque de volonté politique et de l'échec du modèle d'affaires des Ludoplex, qui devaient constituer la principale source de revenus pour l'entreprise du sénateur Massicotte.
Le plan de restructuration qui a échoué impliquait que le gouvernement devait continuer à retourner la taxe sur les ventes du pari-mutuel et apporter des modifications à la réglementation touchant les zones crées pour cette activité. Toujours selon Attractions hippiques, ces deux éléments étaient nécessaires pour compenser les pertes engendrées par la construction d'un nouvel hippodrome dans la couronne Nord.
Contre-offre déposée pour la vente de l'hippodrome
Dans un autre ordre d'idée, le sénateur Massicotte a fait parvenir une contre-offre au président d'Invescan Capital, Jean-Claude Fortin, au cours de la soirée d'hier en ce qui concerne la vente de l'hippodrome trifluvien. Rappelons que M. Fortin a officiellement déposé une offre d'achat il y a quelques semaines et que cette dernière oscillait autour de huit millions de dollars.
«Je vais regarder ça et je vais attendre les rapports préliminaires de nos ingénieurs que j'avais demandés en ce qui a trait aux coûts éventuels», a laissé tomber le promoteur.
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