L'UQTR inaugure son pavillon de la santé   

Le nouveau pavillon de la Santé a été inauguré en présence de la ministre Julie Boulet, du recteur Ghislain Bourque et de la député Danielle Saint-Amand.

L'ouverture du nouveau pavillon de la Santé ne laisse planer aucun doute. L'Université du Québec à Trois-Rivières est en pleine forme. L'institution ne vieillit pas. Elle grandit plutôt en force et en maturité.


«La croissance de l'UQTR est associée à des gens qui ont eu de la vision, pour la santé particulièrement», a louangé le recteur, Ghislain Bourque, lors de l'inauguration de l'édifice construit au coût de 15,5 millions $. Devant les nombreux invités réunis pour l'occasion, il a rappelé qu'environ le tiers des effectifs de l'université est actuellement dédié à la santé.

À compter de maintenant, les programmes d'ergothérapie, de sciences infirmières et de pratique sage-femme sont réunis sous le même toit, plus précisément dans un bâtiment voisin du Centre de l'activité physique et sportive (CAPS).

On parle ici d'un premier noyau auquel d'autres formations vont éventuellement se greffer. Le programme d'orthophonie est notamment convoité par l'université qui, par la construction de ce pavillon, vient diversifier son offre de services et confirmer du même coup son créneau dans le domaine paramédical.

«On est vraiment sur une plate-forme qui comprend les besoins de la région et qui fait en sorte qu'on puisse donner à cette région les instruments nécessaires en ressources humaines et en ressources matérielles», a déclaré le recteur.

M. Bourque mise également sur la multiplication des pôles de recherche qui viendront cristalliser cette signature que l'UQTR s'est donnée au fil des ans.

«Par la recherche, on essaie de voir quels sont les besoins et les tendances, ce qui pourrait, aussi, aider plus et mieux la région que l'on dessert», a-t-il précisé.

Érigé sur quatre étages, le pavillon de la Santé occupe une superficie d'environ 6300 mètres carrés. Sa construction a été financée par le ministère de l'Éducation du Loisir et du Sport (10,3 millions $) et l'université trifluvienne (5,2 millions $).

Présentes à cette inauguration, la ministre Julie Boulet a décrit l'endroit comme étant un nouvel emblème de fierté pour la région alors que la député de Trois-Rivières, Danielle Saint-Amand, a révélé que l'UQTR fait l'envie de plusieurs.

«On en entend parler à Québec», a-t-elle dit en souriant.

À plusieurs reprises au cours de la cérémonie, il a été souligné à quel point le nouveau pavillon de la Santé sera un lieu où le travail interdisciplinaire sera grandement favorisé. «Pour la santé, c'est vraiment une valeur ajoutée», a commenté le recteur.

Professeure au programme des sciences infirmières, Michelle Côté se réjouit de la construction de cet édifice rempli de promesses.

Impressionnée par le modernisme des cliniques qu'on retrouve à l'intérieur du pavillon de la Santé, un endroit où la population aura éventuellement accès, Mme Côté est également persuadée que la réunion dans un même lieu de trois programmes stimulera le travail en équipe, un réflexe que tous et chacun gagnent à développer, a-t-elle dit.

C'est d'ailleurs avec émotion que la professeure au département de chimie-biologie, Hélène-Marie Therrien, a fait remarquer que pour la première fois, les étudiantes en pratique sage-femme se retrouveront dans un lieu pensé pour elles.

«Les sages-femmes ont aujourd'hui toute la place qu'elles méritent», a exprimé Mme Therrien avant de mentionner que cette inauguration constitue une avancée symbolique pour la profession qui se retrouve dans un endroit dédié spécifiquement à la santé.

Présenté comme le «p'tit nouveau de l'UQTR», le département d'ergothérapie peut déjà se vanter d'évoluer dans une bâtisse toute neuve. Situé au 3e étage, le programme comprend un appartement adapté pour les personnes handicapées. Il s'agit d'un laboratoire d'activités de la vie quotidienne et domotique.

«Les possibilités sont illimitées!» a lancé avec enthousiasme Martine Brousseau, professeure au département d'ergothérapie, avant de souligner: «Nous pensons que nous serons les mieux logés au Québec.»