Carle veut pallier le manque d'écoute

André Carle

S'il est élu maire de Trois-Rivières le 1er novembre prochain, André Carle entend favoriser l'écoute et la communication avec les citoyens.


Le candidat du parti Force 3R estime que présentement, l'administration municipale sous Yves Lévesque contourne les mécanismes de consultation, s'entête contre la volonté des citoyens et refuse de transmettre toute l'information pertinente dans plusieurs dossiers.

«Lorsque les décisions de l'administration municipale sont contestées, les citoyens sont discrédités. On les accuse de ne pas comprendre ou on dit que ce sont toujours les mêmes qui s'opposent au maire», a laissé entendre le candidat à la mairie hier.



André Carle présentait hier le deuxième volet de sa campagne «Mieux faire les choses» en mettant l'accent sur une «meilleure écoute».

Selon lui, une administration municipale doit tout mettre en oeuvre pour favoriser la participation des citoyens aux différents processus de prise de décision.

Illustrant ses propos à l'aide des exemples du boisé des Plateaux et du plan d'urbanisme, le candidat est d'avis que la Ville doit savoir écouter ses citoyens et surtout, animer un réseau de communication à double sens, qui permet de mieux suivre les étapes du processus décisionnelle et, surtout, de travailler dans un respect mutuel.

«Le bon usage de certains mécanismes prévus par la loi permet aux citoyens d'exprimer leur vision de la ville. Mais il est aussi nécessaire que les citoyens soient confiants d'être écoutés par les élus et que cette communication résulte en des actions concrètes», explique M. Carle.



Celui-ci a de plus dénoncé l'apparition de canaux de communication parallèles, sortes de voies privilégiées qui permettent à des individus de faire part directement de leurs doléances au maire.

«On a créé un système parallèle de circulation de l'information et de règlement des dossiers», déplore-t-il.

Au nombre des engagements qu'il entend prendre pour corriger la situation, André Carle souhaite établir une structure de communication simple pour les citoyens afin de traiter équitablement les demandes qui arrivent à l'hôtel de ville, actualiser les études démographiques qui vont permettre d'orienter le développement, élaborer un plan de développement social et, surtout, valoriser le rôle du vérificateur général.

À ce propos, André Carle est d'avis que le vérificateur devrait être désigné par le gouvernement provincial plutôt que par le conseil municipal dont il doit scruter les actions et envers lequel il doit rendre des comptes.

«Il est nécessaire de donner une pleine autonomie au vérificateur, pour lui permettre d'assumer librement son mandat de surveillance de l'administration municipale. En ce sens-là, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de laisser les choses comme elles sont, c'est-à-dire qu'il soit nommé par le conseil», résume le candidat.