L'hippodrome a été officiellement mis en vente hier après-midi par le sénateur Paul J. Massicotte. Coût des installations et du terrain: 10 millions de dollars.

C'est à la firme Dupont Immobilier que le sénateur a confié le mandat de vendre l'hippodrome, hier.

Dans son plan de réorganisation, le sénateur avait démontré de l'intérêt à conserver quelques actifs de l'entreprise Attractions Hippiques mais souhaitait aussi se départir d'une partie des actifs.

Il est désormais clair que l'hippodrome fait partie de la seconde catégorie.

La firme Dupont Immobilier a donc contacté, hier après-midi, plusieurs développeurs pouvant être intéressés à investir dans cette bâtisse et dans les terrains arrière.

«Pour le moment, nous allons sonder l'intérêt chez les développeurs. Si on se rend compte que l'intérêt est là, nous pourrions probablement procéder par invitations», a commenté Pierre Dupont, à qui le mandat a été confié.

Ainsi, la transaction comprendrait le site commercial à développer de 1 010 455 pieds carrés de terrain. Sur cette superficie, on retrouve l'hippodrome, les deux paddocks et les bureaux administratifs.

L'évaluation municipale de l'ensemble du site se chiffre à 7 607 000 $, avec des taxes foncières évaluées à 247 532 $.

La partie de la bâtisse comprenant le Ludoplex n'est cependant pas comprise dans la transaction, étant donné qu'elle est toujours la propriété de Loto-Québec.

On se souviendra que le promoteur Jean-Claude Fortin d'Invescan Capital avait déjà démontré son intérêt à acquérir la bâtisse dans l'espoir d'y développer un centre de foires.

Un autre promoteur avait aussi contacté le maire Yves Lévesque au cours des dernières semaines pour se renseigner sur la disponibilité ou non de la bâtisse, à la suite des déboires d'Attractions Hippiques.

En 2005, lors de la transaction avec Attractions Hippiques, la Ville avait obtenu environ 3,6 millions $ pour la vente des bâtisses et des terrains, dont environ 1 million $ déboursé par Loto-Québec.

Selon le maire Yves Lévesque, Attractions Hippiques a payé en entier le coût d'acquisition des terrains et du bâtiment. La Ville de Trois-Rivières est cependant créancière pour non paiement des taxes municipales pour un montant d'un peu plus de 211 000 $.

Le Nouvelliste n'a pas été en mesure de joindre le sénateur Paul J. Massicotte, hier.