Des travaux d'aménagement seront en effet réalisés grâce à une subvention de 29 000 $ en provenance de l'enveloppe du Pacte rural de la MRC des Chenaux, 2500 $ viendront également de la Caisse Desjardins du Sud des Chenaux, 500 $ de la ministre du Tourisme, Nicole Ménard et 1000 $ sur deux ans de la députée de Champlain, Noëlla Champagne.
Le député de Saint-Maurice-Champlain, Jean-Yves Laforest, a pour sa part assuré qu'il verserait lui aussi une somme à partir de son enveloppe discrétionnaire. Cet investissement servira également à rehausser la qualité de l'actuelle collection en place.
Tout le monde était d'autant plus emballé par la reconstitution de l'Office des signaux que des 44 offices que l'on comptait d'Halifax à Montréal, seul celui de Batiscan est toujours existant, sur le quai du village. Depuis quelques années, ce dernier sert aussi de bureau touristique.
Récemment, on y a aménagé une boutique de produits artisanaux de la région.
Depuis qu'on a commencé à reaménager l'Office des signaux, près de 2000 personnes s'y arrêtent chaque été. On a donc jugé que c'était suffisant pour pousser plus loin la reconstitution.
Le maire de Batiscan, Christian Fortin, a précisé que le projet consiste non seulement à faire revivre l'Office des signaux, mais à faire vivre aux visiteurs une expérience comme si l'office était toujours en opération avec son officier, entre autres en les initiant aux moyens de communication maritimes.
Ouvert en 1945 et en opération jusqu'en 1967, l'Office des signaux de Batiscan avait pour tâche de tenir un grand registre du fleuve.
Le travail était relativement simple pour l'officier qui y était assigné et qui vivait sur place. Dès qu'un bateau apparaissait à l'horizon, il devait l'identifier et télégraphier au poste suivant le nom du bateau, son origine, l'heure du passage et les conditions du navire.
Le but était de savoir si le bateau connaissait des difficultés entre deux offices des signaux.
L'officier de garde devait également hisser le drapeau identifiant le bateau et celui-ci lui répondait en agitant le sien. En temps de guerre, on a aussi surveillé les sous-marins allemands.
Le maire Fortin a confié qu'avec le Vieux presbytère de Batiscan, le quai municipal, la plage, l'église et les maisons anciennes, le village de Batiscan devient une halte obligatoire pour les touristes qui empruntent le Chemin du Roy.
Mais on ne s'arrêtera pas là, une fois l'Office des signaux réaménagé, il est question de mettre en valeur le pont métallique de Batiscan, un pont à la structure bien particulière.
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