À preuve, des 39 participants ayant gratté les trois téléviseurs chanceux, deux concurrents régionaux ont eu accès au plateau central aménagé à l'intérieur de l'école secondaire Paul-Le jeune. Du coup, ils ont eu à faire ce choix crucial entre l'oeuf et l'enveloppe.

Tous deux s'en sont plutôt bien tirés. Les Trifluviens René Turcotte et Stéphane Rousseau ont respectivement remporté 57 000 $ et 56 000 $, devant une foule de quelques centaines de personnes venues soutenir les candidats qui convoitaient les nombreux prix en jeu et le gros lot offert d'un demi-million de dollars.

«J'ai beaucoup aimé ma fin de semaine! On va se gâter et je vais changer mon auto», a fait savoir René Turcotte, au terme du gala animé par Guy Mongrain et auquel participaient plusieurs artistes.

«Ç'a été le high toute la semaine! C'est merveilleux comme expérience. J'étais plus nerveux avant le show, mais un coup sur scène, Guy Mongrain m'a mis en confiance», a aussi confié Stéphane Rousseau, un participant comblé qui s'est même permis quelques pas de danse pour témoigner sa joie.

Un hommage senti

Nouveauté cette année, la Poule aux oeufs d'or a profité de la tribune offerte par Saint-Tite pour rendre hommage à Zachary Richard.

Pour l'occasion, certains collègues de la communauté artistique ont offert des prestations aux côtés de la vedette de la soirée, qui avait performé sur la scène de Saint-Tite il y a un peu plus d'une semaine.

Du nombre, l'ex-académicienne Joannie Goyette a livré un duo avec le chanteur cajun. La nouvelle venue sur la scène musicale québécoise était du coup de retour chez les siens.

«C'était une très belle expérience. Chanter avez Zachary Richard, c'est merveilleux. Il y a de la richesse dans ses yeux», disait-elle hier.

«Mais ce qui est encore plus drôle, c'est que je suis dans mon école secondaire. C'est vraiment spécial. Je suis chez nous et je chante avec lui.»

Une tradition

Couronnée de succès, l'initiative qui a mené l'équipe de Loto-Québec à Saint-Tite il y a quatre ans risque de demeurer dans le paysage du Festival western à long terme.

Du moins, Guy Mongrain le souhaite.

«C'est entre les mains des décideurs, mais quand tu remportes un succès comme celui-là, je me dis qu'il ne faut pas que ça arrête», a lancé l'animateur, un Shawiniganais d'origine et habitué du rendez-vous des cow-boys.