L'homme de 43 ans, qui a été élu pour la première fois en 1998 comme conseiller à l'ancienne ville de Trois-Rivières, avait été élu sans opposition lors de la dernière élection municipale, en 2005.

«J'ai encore le goût de servir la population. Au cours des trois derniers mandats, je pense que les gens ont pu voir que leur district, tout comme l'ensemble de la nouvelle ville, changeait beaucoup. On a refait des trottoirs, du pavage, on a bonifié l'offre de loisirs et d'événements. Les gens sentent que ça bouge», explique-t-il.

Guy Daigle croit que sa proximité avec les citoyens constitue un atout. «Les gens aiment ça pouvoir parler avec leur conseiller. Je suis quelqu'un d'accessible. J'ai toujours habité dans le quartier et ma famille aussi. On est des personnes bien enracinées et bien impliquées dans les organismes du quartier», plaide-t-il.

Au nombre des projets qu'il aimerait réaliser s'il est réélu, on note entre autres la revitalisation du parc Pie-XII. «Et il faut aussi continuer à embellir le district et à améliorer nos infrastructures», croit-il.

Présentement sans emploi, Guy Daigle a l'intention d'agir comme conseiller à temps plein s'il est réélu pour un quatrième mandat. «J'en ai parlé avec ma famille et c'est vraiment vers ça que j'aimerais aller. Il y a beaucoup de travail à faire et je pourrais me concentrer sur mon rôle de conseiller.»

Au cours des dernières années, Guy Daigle a notamment fait partie du groupe de travail sur les arts et la culture, du groupe de travail sur le développement et l'aménagement du territoire, et du groupe de travail sur les loisirs, les sports et les services communautaires.

Il siège aussi à la STTR et à la Société de développement commercial. Il est aussi du nombre des organisateurs de Musique en fête et de Trois-Rivières en blues.

Quant au district de Laviolette, il s'étend le long du fleuve Saint-Laurent, entre la rue Laviolette et le pont Laviolette essentiellement. Au nord, la limite est fixée au tracé de l'autoroute 40.