Selon Miguel Herrero, conseiller aux opérations régionales à la Direction régionale Centre-du-Québec du MAMROT, si les deux conseils décidaient de cesser les démarches, c'en serait fait du projet de fusion.
Par contre, si c'est la volonté des élus des deux localités de poursuivre les démarches et de pousser l'étude plus loin, le ministère continuera d'être présent pour les accompagner dans le processus.
M. Herrero a indiqué que pour qu'il n'y ait pas d'élection en novembre dans les deux municipalités, il faudrait que celles-ci adoptent un règlement autorisant la présentation d'une demande commune de regroupement au gouvernement du Québec, que cette demande soit signée par les maires des deux municipalités, et qu'elle soit publiée dans un journal local.
Or si les maires des deux municipalités ont exprimé le souhait de poursuivre la réflexion et les discussions sur le sujet à la suite de l'assemblée d'information et de consultation qui a eu lieu à Sainte-Eulalie, le 24 août dernier, ils ont en même temps laissé comprendre que le processus qui a été enclenché relativement à la fusion pourrait prendre encore un certain temps avant de trouver son aboutissement. De sorte que des élections auront vraisemblablement lieu comme prévu, le 1er novembre, dans les deux municipalités.
À la suite des échanges du 24 août, le maire d'Aston-Jonction, Pierre Gaudet, avait exprimé la volonté de poursuivre la réflexion au sein de son conseil et de consulter davantage sa population.
Il avait alors souhaité de la continuité dans l'exercice, «ne serait-ce, avait-il dit, que pour forcer la réflexion au sein de l'ensemble des citoyens qui pensent que l'état de la situation actuelle peut rester ce qu'il est», ce qu'il considère impossible. «Il y a des choses qui vont changer d'une façon ou d'une autre», avait-il soutenu.
Le maire de Sainte-Eulalie, Jacques Tassé, avait aussi fait part de son intention d'en reparler avec son conseil municipal. Toutefois, comme il doit subir une intervention chirurgicale, le 8 septembre, il avait clairement laissé entendre que la suite des discussions au conseil ne pourrait avoir lieu probablement qu'à la séance du mois d'octobre.
Même si lui-même n'est pas favorable, à ce moment-ci, à la fusion, M. Tassé s'est dit prêt à respecter la volonté de la majorité au sein de son conseil. Or une majorité de conseillers est favorable à la fusion.
Selon l'étude de regroupement produite par M. Herrero, une fusion entre les deux municipalités qui comptent une population totale de 1260 citoyens (890 à Sainte-Eulalie et 370 à Aston-Jonction) permettrait de réaliser des économies annuelles de 10 000 $ au niveau du conseil municipal et de 7250 $ aux chapitres de la gestion financière et administrative et de l'application de la loi.
Les deux règlements d'emprunt existant à Sainte-Eulalie demeureraient la responsabilité des contribuables de cette localité. Toutefois, le règlement d'emprunt à venir dans le cas du Parc industriel de Sainte-Eulalie serait à la charge des contribuables des deux municipalités après la fusion.
En vertu du Programme d'aide financière au regroupement municipal (PAFREM), la nouvelle municipalité fusionnée toucherait une subvention globale de 73 000 $, répartie sur une période de cinq ans. Le nom de la nouvelle municipalité serait à déterminer.
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