C'est le cas du maire de Sainte-Anne-de-la-Pérade, Gilles Devault, qui attend la réunion de son conseil ce soir pour annoncer ses intentions.

S'il briguait à nouveau le poste de maire, on peut toutefois s'attendre à ce que M. Devault ait un adversaire. Certaines de ses décisions au sujet d'infrastructures de loisir ont été contestées par une partie de la population au cours du dernier mandat.

Le maire de Champlain, Marcel Marchand, attend lui aussi la séance de son conseil pour annoncer ses intentions. Il serait toutefois étonnant qu'il ne se présente pas à nouveau.

Du côté de Saint-Prosper, Michel Grosleau devait en principe tirer sa révérence cette année, compte tenu de nouvelles obligations professionnelles. Toutefois, le manque de relève pourrait forcer M. Grosleau à rester en place pour un autre mandat.

Le manque d'aspirants à la mairie se fait aussi sentir du côté de Notre-Dame-du-Mont-Carmel alors que le maire Pierre Bouchard songe à passer la main. M. Bouchard a confié en riant qu'il réfléchissait presque à plein temps à la décision qu'il doit prendre.

«Il y a une hésitation bien évidente qui fait que ce n'est pas encore décidé, mais je prendrai ma décision dans quelques jours.»

M. Bouchard dit ne pas s'expliquer que le domaine municipal, si important pour l'amélioration de la qualité de vie des gens, attire si peu de candidats.

«Il faut presque passer une annonce classée! Pourtant il y a tellement de beaux projets. Je peux comprendre que les gens qui travaillent ne veuillent pas délaisser une partie de leur travail mais il y a des retraités plein de vigueur qui ne s'impliquent pas. On essaie aussi d'attirer les femmes, mais elles doivent faire d'importants compromis. Elles ne veulent pas délaisser leur famille.»

Pour sa part, le maire de Saint-Luc-de-Vincennes, Jean-Claude Milot, qui avait lui aussi laissé entendre qu'il souhaitait se retirer, sera finalement à nouveau candidat à la mairie, faute de successeur.

Le maire veut terminer certains dossiers dont celui de l'assainissement des eaux qui traîne en longueur. Il est aussi optimiste quant à l'arrivée d'une cannebergière dans sa municipalité.

«On n'a plus de trouble ici depuis qu'on n'a plus les mauvaises odeurs de Compostage Mauricie. On a maintenant une nouvelle vision de notre développement.»

Du côté de Saint-Stanislas, Marc E. Leclerc a terminé sa réflexion et compte compléter un nouveau mandat. «On a encore bien des projets: l'eau potable et plusieurs autres, dont la question d'Internet haute vitesse sur tout le territoire. Une des avenues de développement de Saint-Stanislas, surtout pour attirer des jeunes travailleurs autonomes, passe par Internet haute vitesse.»

À Saint-Narcisse, Guy Veillette a déjà confirmé son intention de rester en place. Même chose à Saint-Maurice où Gérard Bruneau semble bien en selle et à Batiscan où Christian Fortin sollicite un autre mandat à la mairie.