Les conservateurs à la chasse aux candidats

Les conservateurs de la région sont à la chasse aux candidats et peu de noms ont filtré jusqu'à maintenant


Claude Durand, directrice des opérations politiques au Québec pour le PC, assure pourtant que les choses vont très bien et que le parti a identifié d'excellents candidats dans la région. Elle n'avance toutefois aucun nom.

«On est en train de préparer des ouvertures de circonscriptions. On va annoncer nos candidatures bientôt», a-t-elle promis.



Pour l'instant, seules les circonscriptions de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour et de Berthier-Maskinongé ont été «ouvertes» à une investiture.

Mme Durand soutient que plusieurs personnes ont déjà exprimé leur intérêt et rencontré les associations conservatrices.

La circonscription de Trois-Rivières n'est pas encore ouverte et on examinerait actuellement plusieurs candidatures.

Saint-Maurice- Champlain n'est pas encore prêt pour des candidatures non plus. La directrice des opérations fait remarquer que Me Roof est toujours actif dans l'association conservatrice, mais elle dit respecter son choix de faire le saut en politique municipale.



Par contre, dans la circonscription de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, on est déjà en route pour une convention. Or, on sait déjà que l'ex-adversaire de Louis Plamondon, Réjean Bériault, souhaite à nouveau affronter le député vétéran du Bloc québécois.

Charles Cartier, président de l'association conservatrice de la circonscription, confirme que M. Bériault est resté très actif depuis la dernière campagne. À ce jour, c'est le seul candidat en lice et tout indique qu'il remportera l'investiture.

Mme Durand a par ailleurs confié que le Parti conservateur ne cherche pas un profil de candidat en particulier ni nécessairement des femmes.

«Il faut regarder différents profils. On cherche des hommes et des femmes de différents milieux, de différentes cultures qui veulent représenter le Québec et qui partagent nos valeurs.»

Quand on demande à Claude Durand comment il se fait que malgré des sondages plutôt positifs pour le PC, les candidats conservateurs ne se bousculent pas pour annoncer leurs intentions, contrairement aux libéraux qui ont presque déjà fait le plein, elle répond qu'il existe plusieurs façons de faire les choses en politique.

«On peut décider de faire beaucoup de bruit ou se préparer et annoncer nos choses quand on est prêts. Il y a des gens qui sont prêts à faire le saut avec nous et des circonscriptions où il reste du travail à faire», résume-t-elle.



Elle confirme que le parti ne tient pas à nommer des candidats et qu'il reste ouvert à des luttes à l'investiture, mais elle reconnaît que certaines personnes sont susceptibles de faire l'unanimité dans certaines circonscriptions.

«La dernière élection n'est pas si loin et donc, on peut avoir une bonne idée» note-t-elle, prudente.

En fait, cela pourrait être le cas de la circonscription de Trois-Rivières. Le président de l'association conservatrice, l'ex-adéquiste et candidat défait dans Laviolette, Éric Tapps, reste toutefois très discret lui aussi, disant attendre le déclenchement des élections avant de faire connaître le candidat ou la candidate conservatrice de cette importante circonscription qui a échappé aux conservateurs lors de la dernière campagne.

«On a rencontré plusieurs candidats intéressants mais ce ne sera dévoilé qu'au moment du déclenchement. Les gens ne veulent pas qu'on dévoile leurs noms. Les décisions se prendront en haut lieu.»