Dans les restaurants, bars et entreprises de service de tous les genres, on se prépare à accueillir les milliers de personnes qui débarqueront à Trois-Rivières pour jeter un coup d'oeil aux exploits derrière le volant des Villeneuve, Ranger, Brisebois et Tagliani.

«Ça va être une fin de semaine énorme», lance Émilie Poulin, gérante du restaurant Le Poivre noir, dont la terrasse donne sur le fleuve Saint-Laurent et du coup sur les feux Loto-Québec, qui éclateront en plein ciel au parc portuaire samedi soir.

L'opération logistique est toutefois périlleuse. «On prévoit un gros week-end. C'est du travail, c'est hallucinant (...) Mais pour nous, c'est le peak de l'été», lance Guy Lambert, l'un des copropriétaires du Trèfle, de l'Embuscade, du Carlito et du Temple, au centre-ville.

De ce côté, ni plus ni moins que 180 personnes s'activeront pour accueillir les clients. En revanche, les revenus grimperont du tiers, peut-être plus encore. De fait, l'inventaire de tous les produits est lui aussi considérablement plus élevé.

«On aime mieux s'assurer qu'il y en a de trop», sourit Guy Lambert. «Disons simplement qu'on est bien content que le Grand Prix soit encore là», dit-il ensuite.

Par ailleurs, le coeur de Trois-Rivières battra aussi au rythme d'une tonne d'activités, dont le week-end Bolo qui se terminera dimanche soir par la prestation extérieure, sur Badeaux, de la formation Misteur Valaire.

La clientèle cible

Le GP3R transporte aussi avec lui ses adeptes, souvent plutôt bien nantis. Les installations telles le Ludoplex, qui borde le circuit trifluvien, en profiteront largement.

Le salon de jeux a d'ailleurs mis sur pied une fin de semaine à saveur thématique pour souligner l'événement. Et on compte bien faire le plein de joueurs.

«On s'est préparé pour cet événement. Et comme il y a une ambiance festive, on est bien content de se joindre à la fête», confie la porte-parole Marie-Claude Rivet.