Comparution de quatre suspects pour intimidation

Billy Léveillée

Quatre suspects ont été arrêtés et ont comparu au palais de justice de Trois-Rivières dans la journée d'hier dans une histoire de conduite en état d'ébriété qui aurait mal tourné.


Selon Sylvie Lamy, porte-parole de la Sécurité du Québec, Alexandre Corbin, Sébastien Lefebvre, Billy Léveillé et Nelson Saucier ont été accusés de voies de fait, d'entrave au travail des policiers, de menaces et d'intimidation d'une personne associée au système judiciaire. Alexandre Corbin a également été accusé de conduite dangereuse.

Dans la nuit du 31 juillet, les services policiers avaient intercepté un véhicule pour conduite en état d'ébriété sur la route 361 à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Lors de l'arrestation, les trois passagers se seraient vivement opposés aux policiers de même que le conducteur d'un autre véhicule, venu les rejoindre.



«Deux d'entre eux ont résisté à l'arrestation et ont tenté de prendre la fuite le soir des événements», affirme Mme Lamy. Ils auraient finalement été rattrapés et arrêtés. Des policiers de Bécancour, Mékinac et Portneuf ont participé à l'arrestation.

Alexandre Corbin et Nelson Saucier ont été libérés à la suite de la comparution moyennant un dépôt de 1000 $ de même que Billy Léveillé pour un montant de 2000 $.

Ils ont été libérés sous engagement avec interdiction de consommer de l'alcool, de posséder des armes et de fréquenter des bars.

Sébastien Lefebvre est toujours sur enquête de remise en liberté et devra comparaître à nouveau aujourd'hui.



Multiples arrestations

Ayant en main plusieurs mandats d'arrestation et de saisie, les services policiers ont procédé hier matin à l'arrestation alors que trois des suspects étaient à leur résidence et le quatrième à son travail.

Huit policiers de différents services ont participé à l'opération, dont le Bureau régional d'enquêtes ainsi que la Sécurité de Shawinigan, Bécancour, Mékinac, Sainte-Anne-de-la-Pérade et Trois-Rivières. La voiture d'Alexandre Corbin a également été saisie lors de l'opération.

Les chefs d'accusation d'intimidation d'une personne associée au système judiciaire peuvent mener à une peine d'emprisonnement maximal de 14 ans, comparativement à une simple accusation d'intimation qui correspond à une peine maximale de cinq ans.

Le conducteur du véhicule n'a pas été ciblé par cette opération puisqu'il n'avait pas résisté à son arrestation.