Faisant partie des nombreuses victimes de Vincent Lacroix, la Trifluvienne d'adoption s'explique mal comment le tribunal a pu remettre en liberté l'homme qui lui a fait perdre toutes ses économies. La retraitée d'Hydro-Québec, qui doit maintenant travailler au centre d'appels IQT de Trois-Rivières pour joindre les deux bouts, estime que Lacroix aurait dû rester en prison jusqu'à la tenue de son nouveau procès.
«Il va faire des moves. Personne ne croit qu'il ne reste plus d'argent. C'est impossible, il en reste quelque part», a-t-elle confié au Nouvelliste.
Même si cette dernière décision de la cour la met en colère, celle qui a dû quitter Rimouski - où elle a vécu la majorité de sa vie - pour se trouver un emploi soutient qu'elle fait son possible pour poursuivre sa vie sans trop penser au passé. Elle confie cependant que les rebondissements comme ceux survenus hier lui compliquent la tâche.
«Je n'ai pas d'autre choix. Vincent Lacroix m'a volé mon argent, mais il ne mérite pas de me voler ma santé», a-t-elle poursuivi.
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