Les études de faisabilité actualisées

Les représentants du consortium ÉcoTrain ont effectué, au cours des derniers jours, une collecte de données en vue de déterminer les schémas de déplacements des automobilistes le long du corridor Québec-Windsor.

Les représentants du consortium ÉcoTrain ont effectué une collecte de données, au cours des derniers jours, en vue d'actualiser les études de faisabilité produites dans les années 1970 et 1980, en lien avec le projet de train haute vitesse Québec-Windsor. Le consortium ÉcoTrain qui s'est vu attribuer un contrat de 3 millions $ pour réaliser ces études, est composé de cinq firmes spécialisées, soit Dessau, MMM Group, KPMG, Wilbur Smith et Associates et la Deutsche Bahn International. Le mandat lui a été confié par les gouvernements du Québec, de l'Ontario et du Canada.


Les études visent à faire connaître les coûts et les retombées économiques du projet, les options de tracés, les impacts environnementaux et sociaux de même que les impacts sur les autres moyens de transport.

La collecte de données qui vient d'être réalisée avait pour but de déterminer les schémas des déplacements des automobilistes le long du corridor Québec-Windsor.



Cette portion de l'étude consistait à photographier uniquement les plaques d'immatriculation des véhicules passant à des endroits précis de l'axe est-ouest pendant une période de temps prédéterminée.

Au Québec, la phase d'échantillonnage s'est déroulée les dimanche 14 juin et mardi 16 juin à raison de 12 heures par jour. Les trois emplacements où les données ont été recueillies sont le kilomètre 200 de l'autoroute 20, à la hauteur de Saint-Léonard-d'Aston, le kilomètre 189 de l'autoroute 40, à la hauteur du secteur Pointe-du-Lac de la Ville de Trois-Rivières, et le kilomètre 2 de l'autoroute 40, à la hauteur de Rigaud, dans la région de la Montérégie.

Une fois l'opération terminée, les photographies de plaques d'immatriculation prises par ÉcoTrain doivent être remises à la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ). La SAAQ devra ensuite faire parvenir aux destinataires un court questionnaire conçu de telle sorte que les répondants ne puissent être identifiés. Ce questionnaire sera accompagné d'une lettre de présentation de l'étude ainsi que d'une enveloppe-réponse préaffranchie.

Les données anonymes concernant les déplacements interurbains des automobilistes seront par la suite colligées et analysées par ÉcoTrain.



Bien que la participation à cette enquête soit facultative, le ministère des Transports du Québec sollicite néanmoins la collaboration des automobilistes qui seront invités à remplir le questionnaire afin que les résultats soient les plus complets et les plus fiables possible.

Selon Transports Québec, la prise de photos des plaques d'immatriculation est considérée, partout en Amérique du Nord, comme étant la méthode d'échantillonnage la plus efficace pour réaliser des enquêtes de circulation. Le ministère indique par ailleurs que le fournisseur sera soumis à des règles très strictes de protection et de confidentialité de l'information recueillie.