«En fait, ce concept-là en hauteur, ça n'existe pas au Canada. C'est vraiment un concept tout nouveau, mais qui est américain, entendons-nous. Au Québec, ce qui se vend, c'est des jeux à l'horizontale, comme celui qu'on avait déjà», explique Yvan-Noël Guindon, directeur général de la Corporation pour le développement de l'Île Saint-Quentin. Les pièces pour la construction de la structure ont d'ailleurs dû être importées.
Le partenaire principal du projet, la compagnie trifluvienne Marmen, a fait davantage que donner son nom à la tour de jeu. «On a approché la compagnie Marmen parce qu'il s'agissait d'une tour», explique François Normand, président de la corporation de développement de l'Île Saint-Quentin.
«Annie Pellerin, de chez Marmen, a toujours eu un penchant naturel pour l'aide aux enfants. Le concept se mariait compte tenu que la contribution financière était pour des enfants, et en plus c'était pour une tour», ajoute M. Normand.
Annie Pellerin, vice-présidente aux ressources humaines et aux communications chez Marmen, avoue avoir manifesté son intérêt pour le projet, et ce, dès le départ. «J'ai trouvé que c'était un projet avant-gardiste et que la tour était spectaculaire. Je savais que mes enfants en profiteraient, et les enfants des employés aussi.»
Si le module de jeu déjà présent au Parc Saint-Quentin s'adressait aux jeunes enfants allant jusqu'à 8 ou 9 ans, la Tour Marmen, elle, a été conçue pour attirer une toute autre tranche d'âge. «On voulait avoir les plus vieux pour les sortir de la maison un peu, les faire sortir de leur sous-sol», soutient M. Normand. Il ajoute: «On vise ici jusqu'à 12 ou 13 ans».
François Normand ajoute que la sécurité des enfants était l'une de leurs priorités lors de la mise sur pied de la tour, qui peut accueillir jusqu'à 80 enfants à la fois. «On s'est dit qu'il fallait pas que les jeux soient tous éparpillés et qu'on allait tous les regrouper à la même place. L'idée c'est que les enfants soient au centre et que les parents puissent s'installer autour pour surveiller.»
Dans le même ordre d'idée, la structure correspond entièrement aux normes de sécurité prévues par le gouvernement fédéral et provincial. «Pour être importées au Canada, les pièces doivent respecter les normes officielles du Canada et du Québec, sans quoi l'importation est impossible», souligne Yvan-Noël Guindon.
Le maire de Trois-Rivières promet qu'il ne s'agit pas du dernier projet à voir le jour au Parc de l'Île Saint-Quentin. «La prochaine annonce qu'on fera dans les années à venir ce sera un grand bâtiment d'accueil pour recevoir les gens qui vont venir ici. Je suis convaincu qu'avec ça comme équipement, on va pouvoir augmenter encore l'achalandage du plus grand parc de Trois-Rivières», conclut-il.