L'un d'eux est Martin Biron, 19 ans de Trois-Rivières. Il a formellement été accusé de vols, d'introductions par effraction et de méfaits. L'autre individu mineur a lui aussi comparu mais devant le Tribunal de la jeunesse.

Les deux suspects ont pu recouvrer leur liberté pour la suite des procédures judiciaires mais devront respecter certaines conditions. Le mineur sera notamment soumis à un couvre-feu.

En ce qui concerne Martin Biron, il a été libéré avec un engagement sans dépôt de 500 $. Il lui sera également interdit d'aller dans les deux églises, de communiquer avec les victimes, de consommer de l'alcool et des drogues, de se trouver dans un bar et de posséder des outils sur la voie publique. Sa cause a été reportée au 4 juin.

Ces deux arrestations auraient permis de solutionner trois vols, soit les deux qui sont survenus à l'église Saint-Pie X les 24 et 30 mars et un troisième commis à l'église Sainte-Thérèse le 29 mars.

On se rappelle que le dernier vol commis à l'église Saint-Pie X le 30 mars avait soulevé l'exaspération de l'abbé Jean Dubuc. Il faut dire que c'était la cinquième fois que cette église était la cible de malfaiteurs depuis juin. Dans la majorité des cas, on déplorait surtout des actes de vandalisme comme des portes défoncées et des vitres fracassées. Les tiroirs de la sacristie avaient été forcés, les penderies ouvertes et des vêtements liturgiques jetés au sol.

Au sous-sol, dans les locaux occupés par le Centre de ressources des naissances (CRN) et la Commission scolaire du Chemin-du-Roy, les voleurs avaient défoncé des portes pour finalement s'emparer des clés et de quelques portables de la commission scolaire. Le 24 mars, ils avaient volé le missel de l'église, brisé des réflecteurs et volé deux cruches d'eau appartenant au CRN. Il semble que les voleurs étaient à chaque fois à la recherche d'argent.

Les deux suspects ont été arrêtés mardi en fin de journée par les enquêteurs de la Sécurité publique de Trois-Rivières. Lors de la perquisition, les forces de l'ordre ont retrouvé certains items volés et mis la main sur des éléments de preuve nécessaires aux poursuites criminelles.

Les deux jeunes hommes sont bien connus des milieux policiers. Dans le cas du mineur, il était d'ailleurs sous probation pour un autre délit depuis le 20 mars seulement.