À la fine pointe

Le nouveau poste de commandement est équipé de onze postes de travail, dont sept postes informatiques.

La Sécurité publique de Trois-Rivières n'était pas peu fière, hier après-midi, de présenter ses nouveaux équipements acquis au cours des dernières semaines. Grâce à un investissement total de près de 570 000 $, la Sécurité publique améliore son efficacité avec un poste de commandement flambant neuf, une salle de tir mobile ainsi que deux véhicules T-3 Motion.


Une partie du véhicule récréatif a été transformée en salle de conférence, qui peut être isolée au besoin pour des entrevues.
Un centre de télécommunications permet de capter les ondes de la Ville, de l'armée, de la marine, de l'aviation ainsi que les radioamateurs.

Selon le directeur de la Sécurité publique de Trois-Rivières, Francis Gobeil, il était grand temps que le service puisse se doter de tels équipements. «Ce sont des équipements qui vont nettement améliorer notre efficacité opérationnelle», reconnaît-il.

 



En fait, le poste de commandement que possédait à ce jour la Sécurité publique avait été acquis en 1994 et ne possédait, à proprement dit, qu'une table pour prendre des notes. La Sécurité publique a ainsi fait l'acquisition d'un véhicule récréatif de 38 pieds qui a été complètement transformé à l'intérieur par des employés municipaux afin de répondre aux besoins des opérations. Un investissement de 210 000 $.

Selon Francis Gobeil, pour le bon déroulement d'une enquête nécessitant la présence du poste de commandement, un tel outil devient essentiel. «Ce sont des coûts largement justifiés. Un meurtre à Trois-Rivières et un meurtre à Montréal est exactement le même meurtre. La complexité de l'enquête d'un meurtre ou d'un incendie majeur demeure la même complexité. Si la fréquence est moindre, la complexité ne l'est pas. C'est donc important de mobiliser nos gens dans un lieu où ils seront plus efficaces et où on pourra mieux coordonner l'action», estime le directeur de la Sécurité publique.

À l'intérieur du poste de commandement, on retrouvera donc onze postes de travail dont sept postes informatiques ayant aussi accès à Internet. Un centre de télécommunications permet de capter les ondes de la Ville, de l'armée, de la marine, de l'aviation ainsi que les radioamateurs. Une salle de conférence, pouvant aussi être isolée en salle d'entrevue, a été aménagée. Le véhicule a une autonomie d'énergie de trois jours, advenant que son utilisation soit nécessaire dans un endroit où le branchement électrique ne serait pas disponible.

 



Le maire Yves Lévesque et le directeur de la Sécurité publique Francis Gobeil ont pris plaisir à essayer les nouveaux T-3 Motion, qui serviront à patrouiller les événements spéciaux cet été, ainsi que la piste cyclable.

Salle de tir

Cet équipement permettra aux policiers de planifier leurs séances de qualification en tir à n'importe quel moment de l'année. Auparavant, la Sécurité publique devait louer un terrain de tir situé à environ vingt kilomètres du quartier général pour permettre l'entraînement des policiers.

«Ça nous limitait à deux mois par année pour la possibilité de faire du tir. Puis, le temps supplémentaire pour remplacer les policiers partis s'entraîner coûtait 20 000 $ annuellement. En cas d'intempéries, la séance devait être annulée. C'était difficile à gérer. On a déjà vu par le passé des policiers qui ne se sont pas qualifiés pour des raisons de température ou d'annulation de séance de tir, ce qui n'arrivera plus», ajoute Francis Gobeil.

T-3 Motion

Finalement, deux véhicules T-3 Motion, au coût de 15 000 $ chacun, sillonneront les rues de la ville cet été. Les deux véhicules permettront aux patrouilleurs de se faufiler plus facilement dans les foules denses, comme par exemple lors de festivals ou de rassemblements populaires. Ils permettront aussi de patrouiller la piste cyclable.

Les T-3 seront utilisés pour la première fois lors de la présentation du spectacle Le Phénix, pour l'ouverture des Fêtes du 375e anniversaire de Trois-Rivières.