«De 16h à 20h, ils auront la possibilité de rencontrer tous les responsables des programmes techniques, dont celui des pâtes et papiers», a confirmé la coordonnatrice du service des communications, Isabelle Bourque.
Selon elle, plusieurs de ces aspirants policiers n'avaient pas évalué d'autres options au moment de leur inscription. «Ils n'avaient pas de plan B, ce que l'on veut permettre par ces rencontres informelles au pavillon des sciences», a-t-elle ajouté, faisant référence à des lettres d'invitation et de sensibilisation qui leur ont été envoyées en ce sens.
Pour le diplôme d'études collégiales en pâtes et papiers, il n'y a qu'un seul étudiant cette année. Et après le premier tour, ce nombre a doublé pour l'entrée automnale.
D'ailleurs, on se rappellera qu'en novembre 2008, le Cégep trifluvien avait initié une nouvelle mobilisation provinciale pour tenter d'assurer une relève. L'industrie papetière a beau avoir plus de 2000 postes à pourvoir d'ici cinq ans en raison des départs massifs à la retraite, les mauvaises nouvelles ne cessent de faire fuir les candidats.
Parmi les solutions, on envisage le début d'une formation DEP-DEC en pâtes et papiers à l'automne 2010 et on souhaite aussi développer une nouvelle formation collégiale multidisciplinaire. Les deux demandes font présentement l'objet d'une analyse au ministère de l'Éducation.