Le rosier Cédrika est de retour

Les bénévoles Chantale Béland et Claire Lefebvre reviennent à la charge cette année avec la vente de rosiers au nom de Cédrika.

Le rosier portant le nom de Cédrika Provencher sera de retour cette année. Ne reste que le moyen de distribution à confirmer et 300 plants seront mis en circulation pour perpétuer la mémoire de la jeune fille, disparue le 31 juillet 2007.


L'an dernier, la recette avait connu un vif succès. Ce sont ni plus ni moins que 3000 rosiers qui avaient trouvé preneur. Les bénévoles responsables de cette initiative ont donc tenu promesse et relancent la vente cette année.

 



L'objectif? S'assurer que le nom de Cédrika ne tombe pas dans l'oubli. «Le rosier, on veut qu'il soit là à chaque année. On ne veut pas que Cédrika soit oubliée. Mais c'est aussi important de continuer à en parler, parce qu'il y a beaucoup trop de disparitions», confie Chantale Béland.

«C'était important de revenir cette année, parce que le rosier porte le nom de Cédrika et représente la petite. À quelque part, c'est un symbole. Il ne faut pas que les gens arrêtent de penser à elle», relance Claire Lefebvre.

Ce sont ces deux acolytes qui s'étaient occupées de la distribution en sol trifluvien l'an dernier. Mais ce fut tout un casse-tête. Voilà pourquoi cette année, les bénévoles et la famille de la jeune fille cherchent toujours un distributeur officiel pour faciliter la vente. L'entente avec la Coop fédérée n'a pas été reconduite et des discussions ont été entreprises avec certaines bannières commerciales.

«On essaie de garder une certaine continuité, explique le grand-père de Cédrika, Henri Provencher. 3000 rosiers, c'était toute une organisation. Alors, si on veut le faire d'année en année, on ne pouvait pas garder une telle envergure.»



Financement

Ainsi, pour cette deuxième expérience, les rosiers s'écouleront principalement dans la région, et non dans toute la province.

Qui plus est, cette vente s'avère être un moyen efficace pour recueillir des fonds, toujours aussi nécessaires. Tout près de 10 000$ pourraient être amassés par cette activité de financement. Comme c'est le cas depuis la tragédie, l'argent recueilli est redistribué à l'organisme COMSEP, qui s'occupe de la vérification. Pendant ce temps, selon les proches de la jeune fille, le combat pour retrouver Cédrika en vaut toujours la peine. «Je te dis que oui, il faut continuer. Encore, je pense que c'est impossible que personne n'ait rien vu ou ne sache rien. Et il reste toujours que c'est une enfant qui paie ou a payé de sa vie, alors il faut se battre pour la retrouver», clame Claire Lefebvre.

Notons par ailleurs que des bénévoles seront recherchés pour accomplir la distribution. «On va avoir besoin d'un coup de main, c'est certain», avoue Henri Provencher. Les personnes intéressées ou cherchant plus d'informations sont invitées à communiquer avec la famille de Cédrika, au (819) 840-8510.