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«Si je me rapporte à jeudi matin, on ne l'a pas eu facile. Il a fallu se revirer de bord très rapidement», lance Charles Guillemette, directeur général de l'événement. C'est qu'à quelques heures de la tenue du grand défilé en l'honneur du 375e anniversaire de Trois-Rivières, ainsi que du spectacle d'ouverture des Nuits polaires, la pluie semblait vouloir gâcher la fête. L'équipe s'est rapidement retroussé les manches pour transférer les équipements nécessaires au spectacle d'ouverture à l'intérieur, sous le chapiteau. «On a fait ça en un temps record. C'est toute une équipe qu'on a», a-t-il constaté.
Dame nature a pourtant laissé un peu de répit aux organisateurs, qui ont profité de trois belles journées au cours desquelles des milliers de participants ont envahi le parc portuaire et les différentes installations de l'événement. Hier après-midi, alors que l'équipe commençait tranquillement à plier bagage, de nombreuses familles profitaient encore des glissades, saut à l'élastique, patinoires et différents jeux sur le site.
Même le défilé populaire de jeudi a conquis le coeur des organisateurs. La journée pluvieuse aura certainement convaincu plusieurs personnes de rester chez elle et un peu moins de 200 personnes ont participé au défilé. Mais la direction des Nuits polaires compte bien en faire un événement annuel, qui pourrait devenir une autre marque de commerce de l'événement.
Par ailleurs, la présence de nombreux artistes de la relève qui connaissent de plus en plus de succès semble aussi donner une couleur bien particulière à l'événement. Coeur de pirate et Andrea Lindsay, à la Maison de la culture, ont fait salle comble. Par ailleurs, plus de 200 personnes ont acheté leur billet pour assister au spectacle du groupe The New Cities sous le chapiteau, vendredi soir. «Ceux qui ont vu ce spectacle ont vraiment compris pourquoi les gars avaient signé avec Sony. Ils sont excellents! Dans quelques mois, il y en a qui vont se mordre les doigts de ne pas avoir profité de leur passage aux Nuits polaires», lance Charles Guillemette, en signalant qu'il est encore dans la volonté de l'organisation de faire découvrir la musique émergente l'année prochaine.
Samedi soir, près de 450 personnes ont chanté et dansé sur la musique de l'Hommage à Joe Dassin, qui précédait la présentation des feux d'artifice. Par la suite, environ 250 personnes de tous les âges ont pris place sur la terrasse de glace pour prendre un verre et danser.
Quelques améliorations
L'animation familiale qui entoure les Nuits polaires demeure tout de même un incontournable, alors que de nombreux enfants profitent des activités tenues par les étudiants du programme Intervention en loisirs du Collège Laflèche. Pour l'an prochain, on souhaite déjà étendre la plage horaire de l'animation familiale.
«Cette année, le site ouvrait à 13 h samedi et dimanche. Mais on constate qu'à cette heure-là, la plupart des enfants font la sieste. On va regarder pour ouvrir le site plus tôt le matin et permettre à certains parents de venir plus de bonne heure», assure M. Guillemette. Il n'est pas impossible non plus que l'on revoit la formule des spectacles sous le chapiteau. «La partie culturelle des Nuits polaires est là pour rester, mais c'est toujours plus difficile la vente de billets sous le chapiteau. Nous allons prendre le temps d'évaluer les options», ajoute-t-il.
Impressionné de voir la couverture médiatique régionale, mais aussi nationale qui a été réservée à l'événement cette année, Charles Guillemette se réjouissait de l'engouement suscité par l'événement. «On n'a que trois ans, mais il y a une belle énergie qui gravite autour des Nuits polaires», a-t-il constaté.