Des discussions pour sauver l'église Sainte-Cécile

Église Sainte-Cécile.

De sérieuses discussions ont actuellement lieu entre la fabrique responsable de l'église Sainte-Cécile, la conseillère Sylvie Tardif et un organisme communautaire intéressé à acheter cette église et à en faire un lieu multifonctionnel.


Pour l'instant, tout le monde marche sur des oeufs, autant du côté de la fabrique que de Mme Tardif, car on ne veut surtout pas compromettre les discussions en cours.

 

Mme Tardif confirme seulement qu'elle travaille sur un projet avec «d'autres partenaires», mais que toutes les ficelles ne sont pas attachées.

«On n'achète pas une église comme on achète une voiture. Il y a toute une démarche, des choses à confirmer. Il y a du travail qui se fait. Mais c'est vrai que ce n'est pas anodin que l'église Sainte-Cécile ne soit pas en vente par Re/Max comme celles de Saint-Philippe et de Saint-François-d'Assise.»

La conseillère n'a pas voulu confirmer si le groupe intéressé était un groupe culturel mais a simplement confié qu'elle avait confiance d'atterrir avec un projet intéressant.

«J'espère seulement que M. Raymond Perrin, (le directeur artistique de l'Ensemble Vocalys) qui nous interpelle dans ce dossier, sera là quand on aura besoin de lui, de même que tous ceux qui disent qu'il est important de sauver cette église. J'espère qu'ils seront là pour nous donner un coup de main.»

Tout en restant discrète, Mme Tardif n'a pas nié qu'il faudra plusieurs partenaires pour assurer le sauvetage de l'église Sainte-Cécile.

Elle n'a pas voulu dire si cela concernerait aussi la Ville. Tout en ne donnant aucun échéancier, elle a souligné que «ça allait bien.»

Pour sa part, Jean-Marc Dénommé, président de l'Assemblée de la fabrique de la paroisse Immaculée-Conception-de-la-Sainte-Vierge, a confié que le dossier était en cours de rédaction mais que les promoteurs avaient encore des démarches à faire pour obtenir des garanties de subvention.

«Je ne veux pas mettre les organismes dans l'eau chaude ou paraître faire pression sur les organismes subventionnaires. Mais cela dit, ça ne devrait pas trop retarder. Le projet nous paraît intéressant et répond à nos objectifs et puis il rendrait service à la communauté.»

M. Dénommé a aussi confirmé que l'église conserverait une vocation religieuse dans un contexte multifonctionnel.

Autre aspect intéressant pour la fabrique, les promoteurs seraient intéressés à conserver l'immeuble dans son intégralité.

L'intérieur serait aménagé mais pas de façon importante. Par ailleurs, le presbytère serait aussi sauvé et pourrait être cédé à l'organisme l'Arche qui l'occupe actuellement.

«C'est ça qui est difficile, insiste M. Dénommé, trouver un acheteur qui prendra seulement l'église et pas le presbytère. On est en pourparlers depuis fort longtemps et c'est pour cela que la vente de l'église n'a pas été confiée à Re/Max. On fait des conditions avantageuses aux promoteurs parce qu'on aime l'aspect communautaire du projet.»

Saint-Bernard

Par ailleurs, Le Nouvelliste a appris qu'un nouvel organisme s'installerait bientôt dans l'église Saint-Bernard à Shawinigan.

Une conférence de presse devrait avoir lieu sous peu pour l'annoncer.

Le propriétaire de l'immeuble, Louis Lemieux, préfère laisser son nouveau locataire annoncer lui-même son installation.