On sait que le premier magistrat actuel a déjà fait part de sa décision de ne pas solliciter un nouveau mandat.

Lors du dernier scrutin, l'homme d'affaires avait tout de même récolté 46% des suffrages, concédant au vainqueur une majorité inférieure à 400 voix. Un troisième candidat, Jean-Paul Tremblay, n'avait obtenu que 90 votes.

«Avec une économie mondiale des plus difficiles, La Tuque a besoin de quelqu'un qui soit capable de relever ce défi afin de la représenter, de trouver des investisseurs, de régénérer sa croissance, bref, de lui redonner ses lettres de noblesse», a-t-il confié au Nouvelliste.

Celui-ci est surtout connu pour avoir fondé l'usine John Lewis à la fin des années 70. Son implication dans différentes entreprises, au fil des ans, aura toujours été marquée par une augmentation du chiffre d'affaires. Et il oeuvre bénévolement au sein de différents organismes locaux.

À 61 ans, Normand Beaudoin a le goût plus que jamais de servir sa communauté d'adoption d'il y a 30 ans, étant originaire de Grand-Mère.

«La Tuque, je l'aime et je l'ai à coeur. J'ai le potentiel pour administrer et développer la ville, je suis disponible et déterminé à m'investir et accomplir avec les personnes élues par la population latuquoise ce qu'il y a de meilleur pour le bien collectif», prétend celui qui dit vouloir ainsi «être conséquent avec ce que j'ai toujours affirmé».

Le conseiller municipal Clément Lebel pourrait bien profiter de la prochaine assemblée publique pour annoncer à son tour sa candidature à la mairie. Et les noms de deux anciens membres du conseil, Michel Pronovost et Gérard Desbiens, circulent également pour succéder à Réjean Gaudreault.