Pour le moment, les coûts sont estimés autour d'un million de dollars. Dans son budget présenté le 15 décembre, la Municipalité a confirmé une contribution de 150 000 $. Celle de la Commission scolaire de l'Énergie s'établirait à 275 000 $. Québec est donc invité à défrayer environ 600 000 $.

«Nous avons déposé notre demande au ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport au début de l'automne et nous attendons toujours l'autorisation», commente Claude Leclerc, directeur général de la CS de l'Énergie.

Selon lui, le ministère dispose de programmes d'infrastructures dans lesquels un gymnase cadrerait très bien. En raison de l'importance de la contribution demandée, le gouvernement provincial détient la clé de la réalisation de ce projet.

«Si le ministère ne s'implique pas, ça va être difficile», convient M. Leclerc. «On espère des réponses positives!»

Le spectaculaire revirement démographique à Saint-Mathieu-du-Parc rend ce projet possible. Pas plus tard qu'en 2004, la CS de l'Énergie avait décidé de mettre une croix sur l'école Centrale en raison de la baisse constante d'inscriptions.

«Il restait une trentaine d'élèves au moment où ça avait fermé», rappelle M. Leclerc. «On en compte maintenant 85! Il y a donc une croissance dans ce secteur, qui est notamment reliée au très beau projet éducatif et au dynamisme des gens du village.»

Le directeur général ajoute que cette école cadre parfaitement avec le souci du développement durable qui distingue Saint-Mathieu-du-Parc, avec notamment son projet D'Éco-quartier.

«Le gymnase serait un équipement scolaire et communautaire», précise M. Leclerc. «Les gens de Saint-Mathieu aimeraient aussi avoir un bâtiment écologique, pour correspondre à leur vision.»

Au cours des dernières années, des gymnases ont été aménagés dans plusieurs écoles de village sur le territoire de la CS de l'Énergie, notamment à Notre-Dame-du-Mont-Carmel, à Lac-à-la-Tortue et à Saint-Alexis-des-Monts.