Ces deux nouvelles accusations portent donc à dix-huit le nombre de présumées victimes qui ont accepté de porter plainte contre Dénommé, qui réside aujourd'hui à Laval.

C'est d'ailleurs après la médiatisation de ces seize accusations que l'une des deux nouvelles victimes a décidé de porter plainte à la police.

Jean Dénommé n'était pas présent au palais de justice de La Tuque. Il était représenté par Me Denis Otis, qui plaidait pour son collègue Me Sébastien Talbot. Ce dernier représentera l'accusé dans les procédures à venir.

La défense a demandé de reporter la suite des procédures au 21 janvier, afin de lui laisser le temps d'étudier la preuve reliée à ces deux nouveaux plaignants. Me Otis a évoqué au juge Jacques Lacoursière la pluralité des plaignants ainsi que la gravité des accusations portées contre son client pour justifier sa requête. Le procureur de la Couronne ne s'est pas opposé à ce report des procédures.

Rappelons que cette enquête avait débuté en avril 2008, à la suite d'une plainte. L'enquête a par la suite permis de retracer plusieurs autres victimes et d'établir qu'elles étaient toutes âgées entre 10 et 12 ans au moment des événements. Les faits reprochés se seraient déroulés à La Tuque entre 1967 et 2008.

Dénommé fait notamment face à des accusations d'agressions sexuelles, attouchements sexuels, incitation à des gestes sexuels, attentat à la pudeur et obtention de faveurs sexuelles moyennant rétribution. L'homme est actuellement en liberté, sous diverses conditions.

D'autres victimes?

Les enquêteurs de la Sûreté du Québec du poste de La Tuque affectés au dossier continuent toujours de croire que d'autres personnes auraient pu être victimes des agissements de Jean Dénommé. Hier matin, ils ont une fois de plus invité les personnes ayant de l'information à entrer en communication avec eux au 1-800-659-4264. Étant donné que les gestes ont été posés au moment où les victimes étaient mineures, les enquêteurs rappellent que l'identité des victimes ne sera pas dévoilée.