Un nombre normal de chevaux pour un programme hivernal avaient été inscrits pour les courses qui ont eu lieu sur la piste du boulevard des Forges. Rappelons que dimanche, plusieurs membres de l'Association Trot et Amble du Québec avaient décidé de ne pas inscrire leurs bêtes aux courses afin que le programme soit annulé, ce qui aurait compliqué la tâche pour Attractions hippiques de tenir un total de 50 programmes d'ici la fin de l'année afin de garder son permis pour exploiter cette industrie l'an prochain. Comme l'entreprise est présentement sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers et qu'elle a également annoncé qu'elle diminuera considérablement les bourses remises lors de ses programmes, les hommes à chevaux veulent que les conditions soient révisées avant que l'entente soit renouvelée ou bien qu'une autre entreprise gère leur industrie.
Mais au grand dam des dirigeants de l'ATAQ, certains hommes à chevaux, dont plusieurs qui ne se sont pas membres de leur association, ont fait fi des recommandations et ont tout de même participé aux épreuves. Le programme a donc eu lieu comme prévu, et ce, même si seulement quelques chevaux ont pris le départ de certaines courses. Il y en a notamment eu une à un seul cheval.
Initialement, le programme de dimanche prochain devait également être boycotté. Mais en raison du dénouement du week-end dernier, cette mesure a été abandonnée.
«Il y a eu un manque de solidarité. Il y a des gens qui n'ont pas vu plus loin que le bout de leur nez. Mais nous n'avions pas véritablement reçu un mandat clair des membres. On n'était pas pour se chicaner entre nous», a mentionné le président de l'ATAQ, Michel Saint-Louis.
Même si les prochains programmes prévus par Attractions hippiques au Sulky Trois-Rivières devraient avoir lieu, l'ATAQ n'a pas l'intention de jeter l'éponge pour autant. Ses membres étudient d'ailleurs présentement les options qui s'offrent à eux.
«On a dit, courez les boys, on va essayer sur le côté légal. C'est plus facile et ça fait moins de chicane. On envisage de demander une injonction à la cour», a avancé le président de l'ATAQ.